Le concept d'attitude est relativement flou puisque polysémique. Il faut le définir d'un point de vue psychologique.
Sur le plan psychologique, l'usage du concept d'attitude sera lui aussi controversé avec des théorisations différentes (...)
[...] Sur ce plan, elles sont culturellement déterminées. Quelques exemples d'attitudes Les exemples concernant l'usage de l'attitude nous montrent que l'attitude peut être utilisée comme un indicateur d'une dimension psychologique (ex : questionnaire sur l'estime de soi, sur l'image du corps). En ce sens, l'attitude est un outil au service d'une compréhension psychologique ou sociale de la personne. D'un autre côté, les attitudes peuvent être utilisées directement : elle nous renseigne sur un état du sujet et en ce sens peut être soumise à de multiples influences extérieures qui la rendent peu précise (ex : questionnaire sur le surentraînement). [...]
[...] Lorsque le changement d'attitude s'opère sur la sympathie, il ne touche pas au système de croyance du sujet et la durée du changement dépend de la durée des liens affectifs qui existent entre les personnes. Par la notion d'internalisation, les changements d'attitude, qui concernent une source experte, dépendent de la pertinence des arguments utilisés. Ici, les changements sont plus profonds et plus stables. Le message : vaut-il mieux une argumentation concernant un seul point de vue ? Donner le pour et le contre : Hovland : doit-on argumenter uniquement en faveur d'un point de vue ou doit-on présenter des arguments pour ou contre ? Une argumentation bilatérale semble plus efficace chez des sujets instruits. [...]
[...] L'attitude peut se caractériser à 2 niveaux : d'un côté sur les jugements d'une situation, d'un autre côté sur l'orientation vers une situation particulière. Les attitudes peuvent être définies théoriquement suivant 3 orientations. Elles peuvent constituer des indicateurs nous permettant de comprendre l'orientation du sujet par rapport à son identité personnelle, par rapport à son degré de motivation à l'égard d'une tâche. En ce sens, elles peuvent être complémentaire de situations expérimentales (ex : estime de soi-même, arriver à se percevoir : notion d'identité). [...]
[...] Dans l'expérience de Hovland (1953), conformément aux hypothèses, une source crédible a plus d'effet sur le changement d'attitude qu'une source non crédible. Au fil du temps, il se produit un effet d'assouplissement qui peut être interprétable par le fait que les personnes retiennent le contenu du message et non plus la source qui produit le message. On peut retarder cet effet en donnant aux individus périodiquement une information sur la source du message. Une autre interprétation est relative à l'influence d'une minorité sur une majorité : c'est une influence latente. [...]
[...] Conclusion Le domaine du changement d'attitude et du comportement mais aussi l'analyse de différentes orientations théoriques nous invitent à comprendre la complexité du processus d'influence. L'utilité des différents travaux présentés dans le changement d'attitude est à réinterpréter à partir de nos comportements quotidiens. L'analyse des variables repose sur des cadres expérimentaux qui décomplexifient la réalité sociale. La notion d'attitude et d'intentionnalité s'en tient aux déclarations effectuées par les personnes. [...]
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