Les premiers textes sont issus de la revue Cognition. Les deux derniers proviennent respectivement des revues Journal of Pragmatics et Aphasiology. Ils ont été publiés entre 1993 et 1996. Cognition, comme son nom l'indique, propose des articles relatant des recherches purement cognitives, voire « linguistico-cognitives ». Les autres revues présentent des études beaucoup plus axées sur la pragmatique. Ces revues et les différents articles qu'elles contiennent peuvent être retrouvées à l'aide du logiciel Psyclit. Les mots-clés usités sont entre autres ?aphasia' et ?pragmatic' ...
[...] Toutes ces questions sont sous-tendues par la façon dont les interlocuteurs utilisent les maximes et les principes de conversation en dépit d'une base linguistique incertaine. Il est donc nécessaire d'adapter les maximes à la situation et, pour nous, de voir comment cela affecte le déroulement de l'interaction. Les observations qui sont ici discutées et exemplifiées ont été faites sur une période de dix ans d'étude. Cette étude concernait alors les caractéristiques linguistiques des interactions verbales entre une personne aphasique et un interlocuteur non-aphasique. Toutes les observations ont été recueillies sur support vidéo. [...]
[...] MH inverse les rôles thématiques dans les phrases passives et interprète donc celles-ci comme des actives. En ce qui la concerne, non seulement l'attribution du Cas inhérent est altérée, mais, en dépit de sa bonne exécution des actives, elle doit également avoir un déficit dans l'attribution du Cas structural. Elle est au-dessous du niveau du hasard avec des phrases passives. Cela signifie qu'elle ne peut interpréter normalement aucun groupe nominal dans une phrase de ce type. Elle est donc dans l'obligation d'utiliser une stratégie non linguistique, en l'absence de connaissances syntaxiques convenables. [...]
[...] On note souvent la présence d'écholalie. Des expériences ont montré que l'aphasie transcorticale mixte pouvait se déclarer après des dommages étendus dans les centres du langage, mais également après des lésions de tout le cortex langagier dans l'hémisphère gauche. Ces données montrent que chez certains patients, la répétition est possible sans les régions classiques du langage. La machinerie neuronale responsable de la répétition serait alors, chez ce type particulier de sujets, localisée dans l'hémisphère droit ou dans le gauche, mais hors de la région périsylvienne. [...]
[...] Syndromes et Patients Pour ce qui est du premier point, c'est à dire celui qui concerne les catégories cliniques et leurs critiques, Druks et Marshall se défendent en répondant que MH répond aux critères établis par le groupe de Boston ( Boston Diagnostic Aphasia Examination : BDAE Il est donc sans conteste considéré comme un aphasique de Broca. En ce qui concerne BM, les auteurs avancent le fait qu'il est bien connu du groupe de Boston que seulement 20 à 30% des patients rentrent soigneusement dans les catégories cliniques établies. BM se rapproche plus de l'aphasie de Broca que de n'importe quel autre syndrome. [...]
[...] Cela laisse 88 omissions pour "l'investigation" (51 masculins et 37 féminins). La performance concernant l'identification du genre grammatical est conforme à ce qui a été déjà établi, à savoir un score de de réponses correctes. Les performances concernant les autres catégories sont, quant à elles, au niveau du hasard. Expérience 4 Après avoir démontré qu'il existait une forte dissociation entre l'accès à la forme lexicale et l'accès aux caractéristiques grammaticales, il est important de savoir comment le déficit du sujet dans le fait de nommer des objets pourrait être lié au niveau de performance sur l'identification du genre. [...]
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