Même si elles peuvent se traduire physiquement par un amaigrissement, l'anorexie du point de vue médicale diffère significativement de l'anorexie mentale. La première est une perte de l'appétit, le sujet éprouve difficilement une sensation de faim.
Quant à la seconde, l'anorexie mentale, elle est une restriction volontaire d'apport alimentaire, le patient se prive ainsi de nourriture en menant une lutte acharnée contre la faim.
Elle peut se manifester sous une forme restrictive ou sous un versant boulimique dominé par l'usage de substance pour vomir la nourriture ingurgitée. La fréquence de l'anorexie mentale est prépondérante chez la femme au cours de l'adolescence ou entre 12 et 20 ans. Elle n'épargne pas les hommes ou ceux qui se situent en dehors de cette tranche d'âge (en dessous ou au delà de 12-20 ans) (...)
[...] Le psy interviendra pour l'aider à comprendre les causes profondes de son état en l'aidant à surmonter l'angoisse ou la dépression surgissant d'une prise de poids ou d'un retour au poids initial. L'anorexie mentale est une pathologie caractérisée par une privation alimentaire plus ou moins excessive. Elle induit des souffrances physiques et psychiques qui peuvent entraîner la mort du patient. Car l'amaigrissement graduel qui en résulte, favorise un affaiblissement progressif des fonctions vitales, une auto-destruction, une forme de suicide qui s'inscrit dans la durée. Cette dénutrition peut exiger un traitement ambulatoire ou une hospitalisation en faisant intervenir médecin, psychiatre et psychologue au cours de la thérapie. [...]
[...] II - Causes Les causes de l'anorexie mentale sont diverses. La survenue de l'anorexie mentale, au cours de l'adolescence, incrimine la crise de l'adolescence et la puberté. Les changements physiques qui surgissent à cet âge font craindre une perte du contrôle de soi ou de son corps. La privation est une sorte de palliatif pour acquérir une certaine autonome et un meilleur contrôle des changements troublants. Tout comme les changements corporels, tout évènement perturbant ou bouleversant peut être un facteur déclenchant. [...]
[...] Car, cet état de privation a des répercussions physiques ou psychologiques plus ou moins intenses. Sur le plan physique, en plus de l'amaigrissement et de l'aménorrhée, l'organisme manifeste les signes d'une souffrance par une insomnie, une hypotension, des sensations de froid ou des troubles de la régulation thermique, des états de fatigue permanente, une constipation. Les perturbations ou les dérèglements fonctionnels affectent également le cœur, la mémoire, la peau, les reins . Au niveau psychologique, des troubles psychiques caractérisés, par un état d'anxiété ou de dépression, peuvent également apparaître avec des tentatives suicidaires. [...]
[...] L'anorexie mentale : signes cliniques, causes et traitement Même si elles peuvent se traduire physiquement par un amaigrissement, l'anorexie du point de vue médicale diffère significativement de l'anorexie mentale. La première est une perte de l'appétit, le sujet éprouve difficilement une sensation de faim. Quant à la seconde, l'anorexie mentale, elle est une restriction volontaire d'apport alimentaire, le patient se prive ainsi de nourriture en menant une lutte acharnée contre la faim. Elle peut se manifester sous une forme restrictive ou sous un versant boulimique dominé par l'usage de substance pour vomir la nourriture ingurgitée. [...]
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