Le suicide de l'adolescent

Résumé du document

Cours de Psychologie consacré au suicide de l'adolescent.

Extraits

[...] Action face à la crise de la jeunesse? Le suicide de l'adolescent Suicidaire : sujet qui pense au suicide, qui en parle, qui l'utilise dans son espace fantasmatique. Suicidant : sujet qui passe à l'acte. Le fantasme fait défaut et est remplacé par l'acte. Le suicide est une notion sociologique. On se suicide plus dans certains pays (exemple la Suisse) Les femmes passent plus à l'acte que les hommes. Les idées suicidaires sont plus fréquentes chez les jeunes françaises d'origine étrangère, maghrébine. [...]

[...] Le suicide de l'adolescent Résumé : Le suicide est une notion sociologique. Les femmes passent plus à l'acte que les hommes. C'est la seconde cause de mortalité chez les 15-24 ans : tentatives de suicide/an recensées décès /an. Un jeune sur 5 est hospitalisé après une tentative de suicide, et récidivent. Suicidaire : sujet qui pense au suicide, qui en parle, qui l'utilise dans son espace fantasmatique. Suicidant : sujet qui passe à l'acte. Le fantasme fait défaut et est remplacé par l'acte. [...]

[...] Les facteurs de risque - Barrières intergénérationnelles peu établies, - D'autres suicides dans la famille, - Enchaînement à la famille (chantage affectif) - Rejet de la famille, - Multiples ruptures et pertes ayant eu lieu dans l'enfance. Les signes précurseurs du suicide ou de la tentative de suicide L'adolescent ne peut exprimer directement sa souffrance. Chez le garçon, cette souffrance se signale par des prises de risques, de toxiques et des violences. Pour les filles, cette souffrance se traduit par des plaintes somatiques et des investissements progressifs de tout ce qui ne les intéressait pas jusqu'alors. C'est un signe de désir de rupture. Ce sont des jeunes qui se plaignent souvent de leur famille. [...]

[...] A l'adolescence, il y a un travail de deuil à effectuer sur l'image de soi et les objets investis ultérieurement. Il ne peut se faire qu'en passant par des affects douloureux. On dit que c'est le deuil de la mégalomanie. Le suicidaire est un de ces enfants qui ne réussit pas à faire ce deuil pour deux raisons : - Soit il n'a jamais accédé à ce statut mégalomaniaque. - Soit parce qu'il dénie le deuil : il ne veut pas renoncer à ce statut, car la perte serait très douloureuse et mènerait à une profonde dépression. [...]

[...] Le sujet est surpris par une douleur psychique effroyable qui provoque une détresse désorganisante contre laquelle les défenses du Moi ne peuvent lutter. Le suicidaire montre une hypersensibilité et une grande vulnérabilité narcissique. C'est à dire qu'il reste vulnérable à toute parole, tout échec et que ceux- ci vont rapidement le précipiter dans une douleur sans mots. Il est très réceptif aux réflexions, aux regards de son entourage. On a remarqué également une difficulté à distinguer le réel de l'imaginaire : il se raconte facilement des histoires. [...]