L'apport de la psychanalyse d'enfants :
1) Du côté de la notion d'aliénation- séparation
2) Du côté du mythe de l'Oedipe
3) Du côté du transfert comme levier indispensable
4) Du recours actuel à la médication de l'enfant, en lieu et place de la parole. "
[...] C'estxune relationxà la foisxauthentique etxartificielle, commexcelle d'unxlaboratoire vivantxdans lequel le patientxpeut (et mêmex«xdevrait »)xtout dire. L'analystexest lexsupportxinconscient desxprojections de sonxpatient qui «xtransfère »xsur lui desxsentimentsxdéjà vécusxet plus ouxmoinsxlatents ou mêmexrefoulés. Cesxsentiments remontésxà laxsurface, laxpersonne enxthérapie xpeut lesxreconnaître et les revivrexautrement. Il estxpossible de lesxanalyser grâcexà cettexrelationx«xtransférentielle » dansxlaquelle lexpatient nexsexsent pas enxdanger, duxmoins enxgénéral, lorsquexle transfertxest plutôtxpositif. Lextransfert négatifxpose desxproblèmesxparticuliers. C'est notrexlevierxprincipal, il fautxpouvoir l'adapter auxxpersonnes, àxleurxsouffrance. Il fautxaussixrespecter son statutxparticulier : à laxfois réelxetxfantasmatique sansxoublier dexl'articuler auxcadre, essentielxluixaussi, enxconservant rigueurxetxsouplesse. [...]
[...] Les enfants atteints de ce trouble sont très sensibles. Ils sont conscients de leur différence et des soucis de leur entourage pour eux. Les proches ont beau savoir que « ce n'est pas de leur faute », ils rajoutent un « mais . ». Ces enfants deviennent souvent la « bête noire » des enseignants. Les parents sont désespérés, même s'ils savent que leur enfant souffre d'une maladie et donc qu'ils ne sont pas responsables de leur état. Néanmoins, face aux jugements des médecins et de tout autre intervenant, les parents rajoutent « mais . [...]
[...] Repéré en 1985 par un pédopsychiatre américain, celui-ci a montré les dégâts de la pulsion d'emprise d'un parent, sur le ou les enfants, qu'il compare à un « parenticide virtuel » ou à un « équivalent d'inceste ». Le sap est une maltraitance psychologique sur un enfant. Il se mesure au degré de la réussite de son implantation sur l'enfant, et non pas en fonction des efforts de celui-ci pour y parvenir. L'enfant apprend à vivre sous emprise, totalement amputé d'une partie de son arbre généalogique, quasiment du jour au lendemain et dans certaines formes graves. [...]
[...] Mécanismes qui ne sont pas systématiquement appropriés à ce que l'enfant, lui, était en train de mettre en place de façon interne. En effet, que la mère devienne un objet total permet à l'enfant de faire les liens entre les différentes personnes autour de lui, notamment entre son père et sa mère, préparant ainsi la voie pour le complexe d'Œdipe. Lorsqu'il y a séparation des parents, on voit fréquemment l'enfant, quel que soit son âge, régresser et retrouver dans l'actuel des relations d'objet où domine une angoisse archaïque, une angoisse paranoïde, avec la crainte que les objets persécuteurs (l'un ou l'autre des parents, ou les deux) ne pénètrent dans le moi et l'anéantissent. [...]
[...] En apparence, de l'extérieur, il ne se passe rien ou alors un parent semble étrange et incapable d'assumer son rôle et son autorité. Les enjeux sont pourtant redoutables : construction de l'identité de l'enfant, sécurité intérieure, confiance dans ses perceptions, relations personnelles, construction de l'identité sexuelle et capacité d'être parent pour un enfant ayant été victime. Si le sap progresse au stade grave, les enfants aliénés développent une psychose systématisée qui peut envahir tout le champ de la conscience à l'âge adulte. En 1909, son disciple OttoxRank publie son ouvrage central : le Mythexdes héros. Freud en écrit la préface. [...]
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