La mémoire est la faculté de conserver et de restituer une information acquise et des états de conscience passés. Elle représente une fonction mentale complexe qui inclut notamment un encodage, un système de récupération et de remémoration, une mémoire à court terme et une mémoire à long terme.
Notre but est d'étudier la mémoire à long terme en lien avec la mémoire des savants autistes et du syndrome savant afin de comprendre leur fonctionnement.
La mémoire suivrait une procédure assez complexe, divisée en de nombreux niveaux. Il existerait des mémoires très développées permettant de grandes capacités pour mémoriser toute sorte d'information. Ces mémoires utiliseraient différemment les processus mnémoniques, en particulier de la mémoire à long terme, comme l'encodage et la récupération.
[...] Il y a aussi les moyens mnémotechniques qui sont des outils qui encodent des séries de faits et les associent à des informations familières déjà encodées (par exemple, la méthode des lieux consiste à placer des objets dans un lieu que l'on connaît afin de mieux pouvoir les restituer). On emploie des indices de récupération pour trouver un souvenir. Chaque fois que l'on essaie de récupérer un souvenir explicite, on le fait dans un but particulier, et c'est ce but qui fournit l'indice de récupération. Pour se rappeler, on reproduit l'information à laquelle on a été exposé. La reconnaissance a lieu lorsqu'un certain stimulus correspond à quelque chose que l'on a déjà vu ou entendu. [...]
[...] Ils font preuve de curiosité et d'intérêt pour ce qui de passe autour d'eux et acquièrent un niveau d'autonomie satisfaisant. Cependant, ils manifestent des altérations qualitatives des interactions réciproques semblables à celle des enfants autistes, mais moins prononcées. Ils se limitent à des échanges ponctuels d'informations factuelles. Ils sont souvent décrits comme égocentriques, ils peuvent difficilement prendre en considération une perspective différente de la leur, comprendre les besoins ou les préférences d'autres personnes et, plus largement, saisir la complexité et les nuances du langage et des interactions sociales. [...]
[...] Les concepts servent à construire la pensée. Ils se forment lorsque les processus de mémoire rassemblent des classes d'objets ou d'idées avec des propriétés communes. Ils sont souvent organisés en hiérarchies, allant du général au spécifique, en passant par le niveau élémentaire. Les schémas sont des regroupements cognitifs plus complexes que les concepts. Ce sont des amas de connaissances qui encodent des généralisations complexes sur notre expérience de la structure de l'environnement. Ils évoluent tout au long de notre vie. [...]
[...] Les objets sont donc reconnus par comparaison à ce prototype. La seconde théorie stipule que l'individu retient de nombreux exemplaires dans une catégorie puis reconnaît les objets en les comparant avec les exemplaires connus (Nosofsky & Stanton, 2005). Ces structures de mémoire sont utilisées pour fournir des attentes et un contexte d'interprétation de nouvelles informations. La mémorisation n'est pas seulement un enregistrement, mais un processus constructif. Pour se souvenir de certaines informations comme des évènements passés, nous devons quasiment à chaque fois utiliser des souvenirs d'ordre général pour reconstruire ce qui a dû se passer. [...]
[...] Conclusion Il serait, tout d'abord, plus juste de parler de mémoires et non de la mémoire En effet, comme nous l'avons vu, il existe plusieurs types de mémoire, ayant chacun une fonction bien spécifique. Nous nous sommes intéressés à la mémoire à long terme et avons vu que celle-ci avait un système bien défini avec des étapes construites et ordonnées, le tout fonctionnant avec des processus comme les concepts et les schémas ou encore avec les prototypes et les exemplaires. [...]
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