Sciences humaines et arts, dépression névrotique, dépression psychotique, épisode mélancolique, épisode maniaque, Préliminaires à l'investigation et au traitement psychanalytique de la folie maniaco-dépressive et des états voisins, Karl Abraham
« Préliminaires à l'investigation et au traitement psychanalytique de la folie maniaco-dépressive et des états voisins » est un article écrit par Karl Abraham datant de 1912. Karl Abraham était un médecin psychiatre. Il fut le pionnier dans l'étude des troubles maniaco-dépressifs. Il s'inscrit dans la lignée de la théorie freudienne.
Dans ce texte, Karl Abraham entreprend de faire une première élaboration théorique de la dépression dans la psychose. En effet, dans la littérature psychanalytique, les états de dépression n'ont que très peu été étudiés, et ce, malgré la présence quasi universelle de la dépression dans les psychoses et dans les névroses.
Karl Abraham distingue deux types de dépression : la dépression névrotique d'une part et la dépression psychotique d'autre part. C'est le rapport à l'objet qui permet de faire la distinction entre les névroses et les psychoses.
[...] La thérapie psychanalytique se pose comme un élément nécessaire au traitement de la folie maniaco-dépressive. En effet, elle permet au patient d'accéder au mécanisme de transfert. Mécanisme rendu difficile chez ce type de patient lorsque que l'inhibition ( phase dépressive) ou le manque d'attention( phase maniaque) st trop important. Abraham reconnaît cependant que les résultats de ses recherches présentent des lacunes et mériteraient d'être approfondies. CONCLUSION : Il est nécessaire de distinguer la dépression névrotique de la dépression psychotique. La folie maniaco-dépressive découle de la perception qu'a le sujet de son incapacité à aime. [...]
[...] La dépression psychotique résulte du refoulement du sadisme. A travers, cette étude de la folie maniaco-dépressive, Karl Abraham a voulu rendre compte des similitudes entre la folie maniaco-dépressive et la névrose obsessionnelle. Néanmoins, il fut dans l'incapacité de fournir une explication sur les facteurs déterminant le fait que certains sujets étaient amené à tomber dans la folie maniaco-dépressive alors que d'autres empruntaient le chemin de la névrose obsessionnelle. [...]
[...] L'euphorie se transforme en irritabilité, s'il est dérangé pendant son travail, il éprouve une grande rage. Il devient brutal. Il connait une explosion sexuelle durant ses nuits. A la différence de la phase dépressive. Le malade a perdu une grande part de sa capacité à exprimer son amour et sa haine. Il ne connait pas de vrai plaisir sexuel, il y a une aspiration auto- érotique : Abraham parle de pollution. La pollution : constitue les objets extérieurs, non investi sexuellement par le sujet, et qui même dérange son aspiration auto-érotique. [...]
[...] Le patient des fiançailles : Cas de début de dépréssion : l'un des patient d'Abraham, à la suite de ses fiançais >est confronté à une SITUATION A CHOIX LIBIDINAL, fut submerger du sentiment de son incapacité à aimer, il tomba dans une dépression mélancolique grave. On voit un exemple de stabilité psychique mis en cause par le choix libidinal. L'incertitude du rôle sexuel : facteur pathogène. Il faut également noter que lorsque la dépression maniaco-dépressive apparaît, elle entraîne un désintéressement de la part du malade. [...]
[...] Ce n'est qu'une fois la fermeture faite à tout objet extérieur, pendant le sommeil, que le sujet peut rêver de la satisfaction de ses désirs sexuels. c'est au lit que je me sens mieux, que j'y suis vraiment moi Vers 30 ans ; Il a retrouvé un intérêt pour le sexe féminin, qu'il avait refoulé et ses pulsions se sont réveillées sous la forme d'un état maniaque. Et s'est un peu détourné de l'auto-erotisme. Effet thérapeutique de Jean : Au début Abraham décrit le malade comme inaccessible, et il était septique sur les résultats du traitement. [...]
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