À quel point le symbolisme est-il une pathologie ?

Thèmes abordés

Sicences sociales, psychanalyse, symbolisme, accession au symbolisme, chronologie, pathologie, psychose, processus de symbolisation, état-limite, capacité symbolique, schizophrénie, enfance, adolescence, puberté, pulsion, frustration, Freud, comportement agressif

Résumé du document

Dans ce travail, nous allons chercher à comprendre à partir de quel moment le symbolisme devient une pathologie. Pour ce faire, nous posons comme question principale, la problématique suivante : A quel point le symbolisme est une pathologie ? Pour répondre à la problématique posée, nous allons diviser notre travail en deux points dont le premier portera sur l'accession au symbolisme. Tout d'abord, nous allons définir le symbolisme à travers les différentes théories, pour ensuite aborder le processus de symbolisation proprement dit. Le deuxième point portera sur les pathologies du symbolisme. D'une part, nous allons aborder les états limites ainsi que la psychose. D'autre part, nous allons aborder cette psychose à l'âge adolescent.

Extraits

[...] Ceci signifie que l'enfant n'a pas accédé aux registres symbolique et imaginaire, base du psychisme. Il ne lui restera que le réel qu'il n'arrive pas à cerner. Cette incapacité entrainera donc l'angoisse, voire même trauma, délires et hallucinations chez l'enfant. Les pathologies sont souvent décelées à l'étape où l'on passe de symbolisation primaire à la symbolisation secondaire. La psychose a des conséquences plutôt négatives chez l'enfant, en créant chez lui, l'absence ou le manque de complexe d'Œdipe, un Surmoi très faible, impossibilité de s'identifier à un autre objet en dehors de sa mère, absence du respect des règles de la société, non pas parce que l'enfant veut les bafouer, mais plutôt parce qu'ils n'ont aucun sens à ses yeux. [...]

[...] À quel point le symbolisme est une pathologie ? Sujet : ACCESSION AU SYMBOLISME : CHRONOLOGIE ET PATHOLOGIE Avant tout, il convient de signaler que le symbolisme est un sujet qui relève de la psychanalyse. Cette dernière, selon Wiktionnaire, est définie comme « Une méthode d'investigation psychologique qui aide à déceler dans l'esprit l'existence de souvenirs, désirs ou images, dont la présence subconsciente cause des troubles psychiques ou physiques ». Ainsi, le psychique, étant l'ensemble des manifestations conscientes et inconscientes liées à la personnalité d'un individu, l'appareil psychique permet donc à un individu de comprendre son environnement et d'entrer en contact avec le monde. [...]

[...] Désormais, le sujet n'a plus de possibilité de pouvoir nommer les choses par lui-même car l'autre l'a déjà fait en l'introduisant dans le monde où il existe des signifiants fixés selon un code commun. Lacan parlera alors de « L'aliénation au grand autre » qui reste un passage obligé pour tout sujet. Lacan a aussi évoqué une notion appelée forclusion, souvent confondue au refoulement. Ce dernier est une phase où des éléments de l'inconscient essayent d'accéder à la conscience. Ces éléments seront donc transformés soit en étant refoulés, soit en étant sublimés. Cette observation était faite sur des patients psychotiques. [...]

[...] Pour ce faire, nous posons comme question principale, la problématique suivante : À quel point le symbolisme est une pathologie ? Pour répondre à la problématique posée, nous allons diviser notre travail en deux points dont le premier portera sur l'accession au symbolisme. Tout d'abord, nous allons définir le symbolisme à travers les différentes théories, pour ensuite aborder le processus de symbolisation proprement dit. Le deuxième point portera sur les pathologies du symbolisme. D'une part, nous allons aborder les états limites ainsi que la psychose. [...]

[...] 2.Processus de symbolisation Selon Freud, il ouvre la porte au processus de la pensée chez l'enfant. Lorsque ce dernier pousse un cri, c'est pour essayer de communiquer sa pensée au monde qui l'entoure, donc son environnement. Pour ce faire, l'enfant fait recours à une image qu'il a dans sa mémoire, espérant ainsi calmer ses pulsions, qualifiée de « l'accomplissement hallucinatoire du désir » par Freud. Etant donné que le symbolique est un registre du langage, la symbolisation est considérée à son tour comme une mise en mots des images, ce qui démarre le processus de la pensée. [...]