La place, le statut, le rôle des parents dans le développement de l’enfant et de l’adolescent

Résumé du document

Les parents ont un rôle fondamental dans le développement de leur enfant, du plus jeune âge jusqu'à l'adolescence. En effet, l'espace familial est normalement un endroit affectif sécurisant, lieu des premières prémices de l'autonomie, il permet entre autres la prise d'acceptation et la gestion des conflits. Nous sommes alors en mesure de nous interroger sur les conséquences qu'engendrerait une défaillance de cet espace familial.
Comme le définit Anne Bullinger, l'enfant est une totalité agissante et agit par le milieu, son développement est donc sous l'influence de multiples facteurs, et nous allons ici nous attacher à ceux qui dépendent des parents.
Nous allons donc voir le rôle qu'ont les parents dans le développement socio-culturel de l'enfant, et dans le développement de ses relations sociales, avec ses parents et ses amis. Puis nous nous attacherons à la place que les parents doivent tenir vis-à-vis de l'école et de l'éducation, et à l'influence qu'ont les parents sur les relations parents / ados (enfant) et sur l'attachement. Ce dernier facteur nous amènera enfin à la responsabilité qu'ont les parents dans la délinquance et les comportements déviants des jeunes.

Extraits

[...] La place, le statut, le rôle des parents dans le développement de l'enfant et de l'adolescent Les parents ont un rôle fondamental dans le développement de leur enfant, du plus jeune âge jusqu'à l'adolescence. En effet, l'espace familial est normalement un endroit affectif sécurisant, lieu des premières prémices de l'autonomie, il permet entre autres la prise d'acceptation et la gestion des conflits. Nous sommes alors en mesure de nous demander les conséquences qu'engendrerait une défaillance de cet espace familial. Comme le définit Anne BULLINGER l'enfant est une totalité agissante et agit par le milieu. [...]

[...] L'éducation des parents a donc une incidence sur les facilités ou non qu'auront les enfants à leur entrée au CP. A-t-elle une incidence également sur les relations qu'utilisera l'enfant au sein d'un groupe ? On s'aperçoit quand on s'intéresse aux relations sociales que développe l'enfant entre 6 et 12 ans que certains ont des relations avec les autres qui fonctionnent selon un mode égalitaire où l'enfant cherche à établir des relations communes sur un mode d'entraide alors que d'autres évoluent selon un mode inégalitaire où les relations inter personnelles fonctionne uniquement pour permettre à l'enfant d'accéder à un statut supérieur. [...]

[...] Si on analyse le modèle d'YZENDOORN en 1997, on s'aperçoit que la supervision parentale réduit les comportements déviants et la consommation de psychotrope chez la fille. En revanche, la tolérance parentale pour les filles et les garçons constitue le principal prédicateur de consommation de drogue et d'alcool. Bibliographie Didier PREUX Les avatars de l'enfant roi Modèle de Van IZENDOORN Ainsworth, M.D., Blehar, M.C., Waters, E., et S. Wall. (1978). Patterns of attachment: Assessed in the Strange Situation and at Home, Hillsdale, N.J, and Lawrence Erlbaum. Bowlby, J. (1969). [...]

[...] Ce sont essentiellement des enfants uniques. En grandissant, l'adolescent gardera-t-il ce même fonctionnement pour établir des liens amicaux ? L'adolescent va plus tard chercher à construire des liens amicaux avec des personnes qui lui ressemblent. Néanmoins, si le climat familial est tendu, on peut penser que ça aura des répercussions sur sa capacité même à nouer une relation. Suite à une étude on s'aperçoit que les filles et les garçons n'ont pas le même comportement social s'ils ont évolué dans un climat familial tendu. [...]

[...] Les faiblesses de l'attachement parental, comme la faiblesse d'affection, absence de sensibilité, et les comportements de rejets entrainent une succession de conflit et une recherche accentuée pour les conduites déviantes. La mère reste un élément majeur dans la gestion des conflits et l'augmentation ou non des comportements déviants. BLATIER démontre que tout parent déficient dans le rapport à l'autorité entraine plus facilement des comportements déviants de délinquance. Outre le mauvais contrôle parental, le conflit au sein de la famille et une faille dans la relation d'attachement (non sécuritaire) est aussi à l'origine de la déviance. [...]