La question de ce qui est normal pose la question de ce qui est la norme. La question de la norme pose en fond la question des valeurs qui font qu'on évalue ce qui est normal ou ce qui ne l'est pas.
Quand on parle de normalité, très souvent on a un raisonnement qui est une forme de statistique qui ne s'explique pas à elle-même.
Si on prend un comportement qui est nettement moins courant, on le considérera comme n'étant pas dans la norme.
[...] Il faut des critères pour départager ce qui est normal et ce qui est pathologique c'est-à-dire des valeurs morales qui permettent d'affecter des valeurs positives et négatives. Certains spécialistes du normal et du pathologique en médecine estiment qu'il est difficile d'échapper au discours prescriptif. Lorsque l'humain est en jeu, il est très difficile d'avoir un discours purement descriptif. Il y a des enjeux et des positions morales qui sous-tendent. Exemple : Il existe une tendance actuellement en psychologie de l'enfant qui consiste à dire que grâce à certaines techniques on pourrait enfin tenir un discours purement descriptif sur le fonctionnement pathologique au niveau psychologique. [...]
[...] Il faut distinguer l'enfant réel de l'enfant représenté dans la vie psychique des parents. Pour lui, cette représentation qu'ils se font de leur enfant a à voir avec l'infantile des parents. Si l'on considère l'attitude tendre envers leur enfant, on est obligé d'y reconnaître la reviviscence et la reproduction de leur narcissisme qu'ils ont depuis longtemps abandonner. Dans les rêveries des parents, rien ne s'opposera à l'enfant, pas de restriction à sa propre volonté. A partir de ces rêveries, se réactualiser une position infantile d'avant la rencontre avec la perte, le temps et la limite. [...]
[...] Selon Freud quand on parle de souvenirs d'enfance, en fait il ne s'agit que de reconstructions. On a tous des souvenirs particulièrement marquants qui se détachent et permettent de dissimuler des souvenirs beaucoup moins acceptables. Ces souvenirs écrans sont des reconstructions selon lui, il s'agit d'assemblements pour créer un souvenir plus acceptable du point de vue du Surmoi. Modèle moral : Dans notre monde moderne, l'enfant et l'enfance c'est bien. La référence à l'enfant et à l'enfance légitime moralement nos attitudes, nos décisions, nos métiers. [...]
[...] De ce point de vue, le bébé dans nos cultures est une fin en soi. On se doit le respecter et le mettre au service de lui-même culturellement vis-à-vis de la loi. Dans ce contexte d'idéalisation, la science psychologique prétend dire que le bébé est une personne vis-à-vis des découvertes sur ses compétences. La particularité de la condition du petit humain c'est qu'il est une personne paradoxale c'est-à-dire une personne qui a à devenir une personne. Lorsqu'il vient au monde, les adultes doivent le faire devenir une personne pour qu'il prenne place dans la succession des générations. [...]
[...] En la projetant sur l'enfant, il tente de réparer l'image du parent et de se débarrasser de sa culpabilité. Le parent lui-même : Le processus qui sous-tend est l'identification complémentaire. La manière dont le parent se représente lui-même dans le scénario narcissique infantile résulte de l'identification du parent à une image infantile de ses propres parents ou voir de ses grands-parents. C'est toujours une identification à une image idéalisée. Parmi les images infantiles de son propre parent, il y a une image idéalisée qui renvoie au premier temps de l'enfance. [...]
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