C'est en 1983 que remonte la découverte du virus baptisé Sida, ce virus transmis par le sang, ou le sperme a tout de suite heurté les esprits car, il liait deux « opposés », l'amour et la mort. Très vite, les malades ont été stigmatisés, et malgré les nouvelles informations sur les modes de transmission, et l'amélioration de la qualité de vie des malades, les attitudes n'ont pas beaucoup évolué depuis les années 80. Les gens élaborent des théories s'appuyant sur les données dont ils disposent concernant les « porteurs » (drogués, homosexuels, hémophiles, transfusés..), et les vecteurs du mal. Et ce sont ces théories « naïves » qui nous intéressent.
L'objet de cette étude est, à partir du discours écrit, de comprendre et atteindre les représentations liées au Sida, et plus particulièrement, l'influence du mode de contagion sur les représentations. L'intérêt étant de percevoir ou non une avancée depuis l'idée de maladie punitive, et d'observer s'il existe une échelle de culpabilité. Notre devoir s'articule autour du concept de représentation, lui-même lié à celui de la catégorisation sociale.
Nous allons mettre en parallèle le discours écrit de sujets, soit adressé à une amie contaminée par le sida sans précision ou contaminée par transfusion. La problématique sera la suivante, le mode de contagion d'un malade influe-t-il sur notre façon de communiquer avec lui ?
[...] A la vue de nos résultats, il serait peut-être important de réfléchir à la place de l'absence d'origine, et au non-dit qui semble profiter au malade, car peut être que dans un sens elle ne déroutinise pas autant le sujet. En effet, ne pas savoir, et ne pas dire c'est refuser l'évidence, le trait saillant, l'écart à la norme, et donc le caractère imprévisible de la maladie, qui n'épargne personne. Bibliographie Castel, P.Lacassagne,M-F (1993). L'émergence du discours raciste :une rupture des routines. Revue internationale de psychologie Sociale,6,1,7-19. Gosling,P.(Ed.) (1996).Psychologie sociale, tome 2 : Approches du sujet social et des relations interpersonnelles, Paris :Bréal. Sales-Wuillemin,E.,Gilibert,D. [...]
[...] Le SIDA pour les auteurs semble être réservé aux marginaux, ce qui accroit la responsabilité supposée des malades vis-à-vis du virus. Une étude a été réalisée sur l'image que des sujets accordent à des séropositifs selon le mode de contraction du virus. Et, en effet, on observe que l'image du malade est affectée par l'origine de son mal. Les malades par transfusion sont beaucoup mieux jugés que les homosexuels, ou toxicomanes. ON leur attribue des caractères de stabilité, de sérieux et de conformité , alors que les homosexuels et toxicomanes, et hétérosexuels sont davantage perçus comme étant inconscients, asociaux, et imprudents. [...]
[...] Oui Non Et des questions personnelles servant à l'identification de la population : Age : . Sexe : Féminin Masculin Langue Maternelle : Français Autre Niveau d'étude : Primaire Secondaire BEP Bac Bac Bac+3 Master et au-delà Matériel utilisé : Pour cette expérience le matériel utilisé était un ordinateur sur lequel était disposée la carte de vœux à remplir, et le questionnaire. Les sujets remplissaient informatiquement les deux documents. Méthode de traitement des données recueillies : Par la suite, le texte produit par les sujets a été découpé en propositions. [...]
[...] Le favoritisme du groupe d'appartenance peut être plus implicite, il s'agit selon Codol de le présenter comme plus conforme aux normes existantes, ou selon Devine de dédouaner le sujet principal de la responsabilité de ses actions lorsque l'issue n'est pas favorable, il s'agit d'une discrimination privative Les attitudes de ce type à l'égard des malades du sida par exemple, ont une incidence directe sur les perceptions des sujets, et sur l'attribution d'une cause à la maladie. Apostolidis et Cordival 95 ont mené une étude sur le contexte d'interprétation lié aux pratiques sexuelles. [...]
[...] La place de l'écrit dans les relations interpersonnelles, et les représentations d'une maladie : le sida Introduction C'est en 1983 que remonte la découverte du virus baptisé Sida, ce virus transmis par le sang, ou le sperme a tout de suite heurté les esprits, car , il liait deux opposés l'amour et la mort. Très vite, les malades ont été stigmatisés, et malgré les nouvelles informations sur les modes de transmission, et l'amélioration de la qualité de vie des malades, les attitudes n'ont pas beaucoup évolué depuis les années 80. [...]
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