La communauté chrétienne, entre autre, considère le suicide des jeunes comme un scandale, le drame le plus profond de notre civilisation, un évènement de plus en plus fréquent. Tout chrétien est invité à décoder ce mal-être pour mieux comprendre sa culture. Mais à l'heure actuelle, le suicide des personnes âgées semble être baigné dans la plus grande méconnaissance, indifférence et banalisation. Expérience faite, lorsque j'ai abordé cette thématique avec quelques personnes j'ai été considéré, certaines fois, pour un farfelu et me suis trouvé confronté à un profond rictus narquois, comme pour me faire comprendre que seuls les jeunes ont le droit u suicide. La personne âgée, par définition, meurt de vieillesse ou de maladie. Si elle se suicide, elle a de toute façon déjà bien vécu et cet acte n'est, en soit, pas si grave. De plus les personnes âgées sont certaines fois une charge pour la société. Leur perte peut, parfois, être considéré comme un bénédiction … Propos choquant n'est-ce pas ? Passé un certain âge, la mort ne surprend plus. A-t-on le droit de laisser ces personnes âgées se suicider ou de prendre à la légère cet acte en le discréditant ? Ce problème n'est-il pas le signe réel d'un mal-être profond comme pour les jeunes ? Cet ensemble de constatations et de questionnements qui m'ont poussé à choisir ce sujet de recherche.
Thématique actuelle et synonyme d'un profond problème, résultant certainement d'une mise à l'écart, une dévalorisation. D'une perte de valeurs et de repères. Le suicide des personnes âgées est véritablement préoccupant. Comment des êtres, pourtant emprunts d'une grande maturité et expérience, peuvent en arriver au stade du passage à l'acte, en mettant fin à leurs jours, alors qu'ils devraient transmettre leurs connaissances aux générations futures. Comment peut-on réduire le taux de suicide chez les seniors ?
« Est-ce que le sentiment d'inutilité et de repli social est la cause du suicide des personnes âgées ? »
Telle est la question que je tâcherai d'éclairer, mais avant tout, dans un premier temps, il faudra développer et soulever les éventuels doutes subsistants sur les points suivants : Est-ce une réalité ou est-ce un phénomène localisé et exceptionnel ? Combien de seniors se suicident ? Comment mettent-ils fin à leurs jours ? Quelles en sont les causes ?
[...] C'est donc en amont qu'il va falloir sonder les personnes âgées Population Pour atteindre cet objectif je pense diviser la population des plus de 75 ans en trois catégories : 1. Cat1 : personnes autonomes dans la vie de tous les jours, sont capables de cuisiner, de faire leurs courses et de s'occuper de leur maison ou appartement 2. Cat2 : personne semi-autonome, ne sont plus capables de s'assumer complètement, mais veulent garder leur autonomie par l'intermédiaire de foyers de jour, soutien à domicile, ou avec une assistante sociale Cat3 : personnes dépendantes, ne sont plus capables de s'assumer et/ou de se déplacer de manière autonome, maladie dégénérative Elaboration du questionnaire 1 Mise en forme Bien que beaucoup de personnes de plus de 75 ans aient gardé la totalité de leurs capacités, il est important de prendre en compte les éventuels troubles qui peuvent être dus à l'âge des sujets qui vont être interrogés. [...]
[...] Et venait de perdre son seul compagnon. Elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer." Le docteur Gilbert Ferrey, géronto-psychiatre en banlieue parisienne, explique que la solitude n'est plus du tout supportée par les hommes âgés, surtout en cas de décès de leur conjointe car ils on tendance à s'exprimer moins facilement que les femmes, ils choisissent donc de mourir en silence. Les spécialistes désignent, unanime, la dépression comme premier facteur explicatif du suicide chez les sujets âgés. Avant même l'isolement ou les douleurs physiques dues à la maladie. [...]
[...] Lorsque la santé physique est déficiente et/ou que les membres de la famille sont inexistants, que la personne ne trouve plus aucune joie dans les interactions sociales . Pourquoi ne serait-il pas légitime de laisser s'en aller, les personnes qui le désirent ? Est-il décent de laisser souffrir des personnes, et les faire patienter à atteindre un mort proche et inéluctable ? Bibliographie CHARAZAC-BRUNEL Le suicide des personnes âgées. art. l'impatient, mai 2003 MAYER R., Le suicide des personnes âgées reste mésestimé et encore tabou. [...]
[...] Passé un certain âge, la mort ne surprend plus. A-t-on le droit de laisser ces personnes âgées se suicider ou de prendre à la légère cet acte en le discréditant ? Ce problème n'est-il pas le signe réel d'un mal-être profond comme pour les jeunes ? Cet ensemble de constatations et de questionnements qui m'ont poussé à choisir ce sujet de recherche. Question de départ Thématique actuelle et synonyme d'un profond problème, résultant certainement d'une mise à l'écart, une dévalorisation. [...]
[...] Dans l'expression verbale : les adieux aux relations et aux proches, l'expression des dernières volontés avec parfois remaniement du testament, achat de tombe, des dons plus ou moins importants aux enfants, la décision de don de son corps à la science, la préoccupation du devenir des animaux familiers. De plus, près de la moitié des personnes âgées qui construisent ou ont construit un scénario suicidaire prennent contact avec leur médecin dans les jours qui précèdent le passage à l'acte. L'appel au secours et l'expression de l'intention suicidaire peuvent être très directs mais souvent dénué d'affectif quand la détermination est réelle. L'absence d'affects dépressifs rassure souvent faussement les soignants et l'entourage. [...]
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