Avant de parler de « Nature humaine » nous nous efforcerons en premier lieu de dégager une définition de la « Nature » à proprement parler. La Nature est tout ce qui relève de l'inné, par opposition à la culture qui relève de l'acquis, enseignée par l'éducation. La nature relève de tout ce qu'on n'a pas besoin d'acquérir à la naissance. C'est l'ensemble des propriétés qui caractérisent les êtres vivants, les végétaux, et tous les composants de notre monde.
Chaque chose a une nature. Parler de « Nature humaine » serait donc parler d'une essence universelle de l'homme, qui préexisterait à la culture. La nature humaine présuppose des caractéristiques communes à tous les hommes et en cela légitime le terme « d'humanité » perçu en son sens unitaire. Or il est difficile de percevoir des similitudes chez autrui mis à part ses caractéristiques biologiques. Lorsque nous étudions l'homme en général, ce que nous observons ne sont pas les ressemblances mais plutôt les différences qui semblent marquer l'humanité, une diversité qui semble ruiner l'idée même d'une nature humaine. D'un côté nous avons donc les caractéristiques biologiques qui sont les seules à pouvoir s'adapter à la définition générale et abstraite de l'idée de « Nature humaine » mais de l'autre on constate que les différences sont tellement grandes qu'il en devient difficile de réduire l'humanité de l'homme à ses seules caractéristiques biologiques qui ne comblent pas le gouffre des différences. On a pu également observer au cours de l'histoire que certains hommes, en raison de différences de race principalement, se sont vus refuser le statut d'homme mais qui pourtant présentaient toutes les caractéristiques biologiques propre aux hommes.
Les noirs par exemple depuis l'Antiquité ont été considérés comme des êtres inférieurs et en cela les rendre esclaves devenait légitime. Aujourd'hui, même si leur situation s'est améliorée depuis l'abolition de l'esclavage notamment ou des revendications qu'ils ont pu exprimer, leur infériorité et le racisme subsistent dans beaucoup de parties du monde. A ce stade, nous pouvons nous demander s'il n'est pas illusoire de parler de nature humaine, dû aux différences qui semblent propres à l'humanité. La nature humaine semble être un idéal abstrait de la raison. On peut donc se demander s'il existe une nature humaine qui permettrait de rendre compte de l'homme en tant qu'homme et en tant qu'il se distingue des autres espèces, et en cela qui irait au delà des divergences suscitées par la société humaine.
[...] Ces trois caractéristiques mettent en évidence, pour Aristote, la nature de l'homme. Aristote compare la cité aux autres regroupements animaux : elle est la communauté la plus naturelle, dans la mesure où elle permet à l'homme de sortir de la logique du besoin, de son intérêt particulier, pour donner du temps à l'intérêt général. La cité, en faisant de l'homme un animal politique, un citoyen, opère la véritable finalité de l'homme, qui est lui-même, bien entendu, régi par le cosmos qui le transcende. [...]
[...] Peut-on parler de nature humaine ? Avant de parler de Nature humaine nous nous efforcerons en premier lieu de dégager une définition de la Nature à proprement parler. La Nature est tout ce qui relève de l'inné, par opposition à la culture qui relève de l'acquis, enseignée par l'éducation. La nature relève de tout ce qu'on n'a pas besoin d'acquérir à la naissance. C'est l'ensemble des propriétés qui caractérisent les êtres vivants, les végétaux, et tous les composants de notre monde. [...]
[...] L'existentialisme est une réflexion sur l'existence humaine qui pour Sartre est avant tout liberté. Au cours de l'une de ses conférences, intitulée : l'existentialisme est un humanisme, il prend l'exemple de la carafe d'eau posée sur sa table : avant d'exister, cette carafe a été pensée dessinée : elle a été conçue pour contenir de l'eau, elle a été construite selon un modèle et pour un usage, elle a d'abord été une idée, autrement dit elle a été une essence avant d'être une existence. [...]
[...] De plus, une définition abstraite et générale renvoie au fait que l'homme n'aurait aucune singularité, aucune particularité, et la définition humaine serait dès lors semblable à la définition animale ; On peut se demander s'il est réellement possible de réduire l'homme à une fonction biologique, abstraite, tant les inégalités naturelles sont nécessaires si l'on veut rendre compte d'une définition universelle qui lui serait propre. De fait, quel est donc le propre de l'homme ? nous nous intéresserons à l'humanisme, doctrine visant à rendre compte de la condition humaine et de l'unicité du genre humain. Depuis l'antiquité, plusieurs approches de l'homme ont ainsi été tentées : Division bipartite : Les êtres vivants se distinguent en deux genres, les plantes et les animaux. [...]
[...] Nous avons aussi le pouvoir, une fois que nous les connaissons bien, de les transformer de les utiliser, de fabriquer des objets en inventant et décidant. Sartre va se servir de ce monde artificiel issu de l'esprit humain pour nous faire comprendre, à sa façon, le rôle et la place de la liberté dans l'existence humaine. Pour conclure, on peut tout d'abord souligner le caractère subtil et complexe d'une définition de la nature humaine. Cette analyse ne prétend pas en donner une, mais au contraire insister sur la notion de difficulté d'une telle entreprise en montrant les différentes conceptions qui lui sont attribuées. [...]
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