Cette expérience hors norme qui conduit à modifier sa vision de l'univers (de ce qui l'entoure) peut modifier la vision de sa propre situation dans cet univers.
On brouille les repères et on crée un désordre provisoire dans ce qui, normalement, contrôle notre existence.
Ce vertige est en total opposition avec la sécurité énorme autour des sports extrêmes où tout est calculé et où on ne doit jamais rien laisser au hasard. Heureusement diront certains de ces sportifs, le risque ne disparaîtra jamais complètement.
Car il est clair que sans risque ces activités extrêmes ne seraient tout simplement plus rien. Ainsi parfois, tous les risques ne sont pas enlevés et certains peuvent même être rajoutés (...)
[...] Elle est présente physiquement mais absente moralement. Les conséquences à l'âge adulte sont multiples mais on retrouve essentiellement dans la clinique des aspects récurrents : Tout d'abord ce que l'on nomme une pensée opératoire et une alexithymie, c'est-à-dire : une carence des activités oniriques et fantasmatiques, une limitation de la vie imaginaire. Les représentations sont marquées du sceau de l'actuel et du factuel, avec une tendance à recourir à l'action pour éviter ou pour résoudre les conflits, un accrochage à des situations concrètes. [...]
[...] Origine psychologique des pratiques sportives extrêmes Les progrès de la recherche dans le domaine des interactions précoces sont en constante évolution. Ils ont permis de comprendre l'influence de l'environnement sur la mise ne place du psychisme et sur la construction de la personnalité. Il faut tout d'abord comprendre que pour devenir une personne à part entière, le bébé doit se rendre compte qu'il est un être différent de sa mère. Pour cela, il faut lui traverser différentes étapes qui sont autant de moments fondateurs de son psychisme. [...]
[...] Le bébé communique donc avec ses partenaires. Il s'agit d'un échange et la mère ne doit pas envahir l'enfant mais le laisser expérimenter son propre fonctionnement. On sait désormais que les fantasmes et le fonctionnement psychique des parents conditionnent pour partie le développement psychoaffectif des enfants. A cet âge de la vie, le bébé est tout particulièrement agrippé aux sensations et la manière dont l'adulte va le porter, l'envelopper est très importante. Le tout petit n'a pas encore construit son enveloppe - peau ce qui est du dedans de lui et du dehors de lui. [...]
[...] Cette expérience hors norme qui conduit à modifier sa vision de l'univers ( de ce qui l'entoure) peut modifier la vision de sa propre situation dans cet univers. On brouille les repères et on crée un désordre provisoire dans ce qui, normalement, contrôle notre existence. Ce vertige est en total opposition avec la sécurité énorme autour des sports extrêmes où tout est calculé et où on ne doit jamais rien laisser au hasard. Heureusement diront certains de ces sportifs, le risque ne disparaîtra jamais complètement. [...]
[...] Il y a une sorte de fusion nécessaire entre eux. Plus tard avec la mise en place des structures psychologiques, dont le Moi, les barrières entre le dedans et le dehors s'établiront d'un point de vue intrapsychique. Dés lors, la peau sera investie dans sa fonction de limitation et de contenance des organes, des tissus et de l'ossature du corps, tandis que le Moi contiendra au niveau psychologique les sensations, les émotions, les actions et les fantasmatisations. Finalement, se sentir bien dans sa peau c'est savoir que tout ce qui est dedans l'est bien et définitivement, et avoir le sentiment d'une cohésion interne. [...]
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