Étymologiquement le terme clinique vient de klinos, « l'observation faite au lit du malade » par un médecin qui utilisait ses seuls organes sensoriels (ses mains, ses yeux), il participait à une sorte de palpation du sujet. Il y avait à l'époque un rapport qui était quand même assez charnel. Ce qui vaudra plus tard l'apparition du stéthoscope pour mettre à distance le corps du médecin du corps du malade.
Quant à lui, le mot psychologie tient son origine du mot grec « psyché » qui signifie « âme » et « logo » signifiant « discours ». Aujourd'hui le psychologue clinicien se retrouve seul avec son patient mais, aussi avec ses sens : il va écouter, questionner et comprendre le sujet. C'est une méthode qui s'adresse à l'homme malade.
[...] L'être humain est paresseux dans la recherche de signification. Lorsqu'on se lève le matin on pense que notre rêve est absurde, c'est déjà quelque chose de dire que c'est absurde. Dire que c'est absurde, nous empêche de comprendre en quelque sorte notre propre rêve, ça révèle ce que l'on appelle le latent le dissimuler de notre rêve). L'approche clinique repose sur un postulat essentiel et nécessaire : le sens. [...]
[...] La troisième source de la psychologie clinique est la psychologie différentielle. Celle-ci utilise la méthode des tests. Elle constitue une aide pour le clinicien. En effet, les tests servant parfois à sentir les capacités intellectuelles du sujet ou à cerner mieux sa personnalité. Cette source va renforcer la validité du diagnostic par sa rigueur et va permettre parfois de rentrer en contact avec le sujet. Nous allons maintenant nous intéresser aux principaux fondateurs de la psychologie clinique. Les principales racines remontent à la fin du 19e siècle avec Witmer (1867-1956) aux USA, Janet en France et Freud. [...]
[...] Jusque dans les années 60, les études étaient communes à celles de la philosophie, les études de psychologie concernaient principalement à une réflexion sur les grandes fonctions psychologiques, une psychologie abstraite. On retrouve cela chez les philosophes avec les questions métaphysiques. Jusque dans les années 60, il n'y a pas de formation professionnelle et méthodique, les thérapeutes étaient alors soit des psychiatres c'est-à-dire des médecins spécialisés et la psychanalyse à l'époque était vraiment la seule formation psychologique en dehors de l'université. On peut mettre en avant trois sources de la psychologie clinique. La première source de la psychologie clinique et surtout la plus fondamentale est bien entendu la psychiatrie. [...]
[...] On doit cependant mettre en évidence la différence entre le terme psychologie clinique et son usage. Les médecins aliénistes acceptent volontiers cette psychologie clinique en tant que catégorie scientifique et méthodologique, mais refusent l'existence d'un psychologue clinicien et d'une nouvelle catégorie professionnelle. Witmer définit la psychologie clinique tantôt comme un domaine propre à un champ professionnel encore à venir tantôt comme le domaine commun du psychiatre, du pédagogue, du travailleur social ou du psychologue. Maintenant que la connexion avec la Psychologie telle qu'elle se présentait dans les études sort du chaos, j'aperçois une relation avec le conflit, avec la vie, avec tout ce que je vais appeler psychologie clinique c'est Freud qui ici, ne fait pas usage de ce concept, car celui- ci relève de ce qui est directement observable. [...]
[...] Il va devenir un des piliers du conseil technique des enfants en déficiences mentales. En 1944, il met en œuvre une nomenclature et une classification de l'enfance inadaptée, avec une possibilité du reclassement sociale. Hossenlot et André Levy sont ces étudiants qui s'appuient sur des recherches américaines de Lewin sur les climats sociaux. Très important dans le secteur social, il va devenir le patron de la psychologie française appliquée. L'un des principaux tournants de la psychologie clinique est la Conférence de 1949. [...]
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