La morphopsychologie a été fondée en 1937 par le Docteur Louis Corman, médecin psychiatre à Nantes. Elle permet de dresser un portrait sur des bases objectives en s'appuyant sur une grille d'interprétation.
Contrairement à la physiognomonie (discipline qui se proposait de connaître les hommes par l'étude de la conformation de leur corps, de leur visage) qui était utilisée dès l'Antiquité ou même la phrénologie (étude du caractère et des fonctions intellectuelles de l'homme d'après la forme externe de son crâne), la morphopsychologie n'est pas empirique puisqu'elle est fondée sur des lois biologiques et dynamiques.
[...] Les hémifaces sont en relation croisée avec les deux hémisphères cérébraux et ne sont rarement symétriques. Chez un droitier, l'hémiface gauche représente le passé, plus réceptif et l'hémiface droite le présent, plus actif. Le Docteur Corman s'est basé sur la loi de dilatation-rétraction découverte par le docteur Claude Sigaud, médecin lyonnais. Cette loi biologique est universelle et son processus s'observe chez les végétaux, les animaux, et les hommes, sans considération des origines ethniques ou culturelles. Lorsque le milieu est perçu comme favorable ou sécurisant, l'organisme tend à accroître ses échanges en augmentant son volume C'est la dilatation qui correspond à l'instinct d'expansion. [...]
[...] La rétraction frontale est le deuxième degré de rétraction qui est caractéristique de l'âge adulte. Il s'agit d'une rétraction qui aplatit le visage de face, redresse les lignes de profil et enfonce les récepteurs. Elle a un effet intériorisant (une sorte de frein) et traduit un contrôle des instincts, une maîtrise de soi, une capacité de réflexion, une introversion dominante favorisant l'autonomie. La rétraction extrême, issue des forces de conservation, est le troisième degré de rétraction qui affecte le modelé et les récepteurs (les chairs se plaquent sur l'os) elle est la conséquence d'un sentiment d'insécurité. [...]
[...] La tonicité favorise l'activité alors que l'atonie favorise la réceptivité. Dilaté tonique, dilaté atone et rétracté La loi d'équilibre et d'harmonie Le visage est un tout indissociable que l'on ne peut décomposer en une mosaïque de traits juxtaposés. L'étude morphopsychologique consiste donc à étudier l'harmonie générale et l'équilibre entre le cadre et le modelé, le cadre et les récepteurs, les différents étages, les deux hémifaces, etc. La loi d'évolution et d'intégration Au cours d'une vie, le visage évolue, change dans une dynamique liée à l'instinct d'expansion et de conservation. [...]
[...] et non le niveau d'intelligence. C'est la zone cérébrale. L'étage médian, qui comprend les pommettes, les joues et le nez, représente la vie affective et relationnelle et donne des indications sur la sociabilité, l'empathie, l'autorité, l'influençabilité, la susceptibilité, l'émotivité, etc. C'est la zone affective. L'étage inférieur, qui comprend la mandibule, le menton et la bouche, représente la vie instinctive et active et donne des indications sur la manière d'utiliser l'énergie et d'agir (puissance, résistance, persévérance, précision, rythme, pragmatisme, etc.) C'est la zone instinctive. [...]
[...] Notions de base de Morphopsychologie La morphopsychologie a été fondée en 1937 par le Docteur Louis Corman, médecin psychiatre à Nantes. Elle permet de dresser un portrait sur des bases objectives en s'appuyant sur une grille d'interprétation. Contrairement à la physiognomonie (discipline qui se proposait de connaître les hommes par l'étude de la conformation de leur corps, de leur visage) qui était utilisée dès l'Antiquité ou même la phrénologie (étude du caractère et des fonctions intellectuelles de l'homme d'après la forme externe de son crâne), la morphopsychologie n'est pas empirique puisqu'elle est fondée sur des lois biologiques et dynamiques. [...]
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