La psychologie sociale est née aux Etats-Unis et met beaucoup de temps à s'installer en France. Kurt Lewin parle pour la première fois en 1944 de « dynamique de groupe ».
La psychologie sociale à pour objet de mettre en évidence les processus de la conjugaison du psychologique et du social. Selon Vallerand Robert, professeur en psychologie, (1994) « la psychologie sociale est le domaine d'étude scientifique qui analyse la façon par laquelle nos pensées, nos sentiments et comportements sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres, par leurs caractéristiques et par les divers stimulus sociaux qui nous entourent et qui de plus examine comment nos propres composantes psychologiques personnelles influent sur notre comportement social ». Elle s'oriente plus vers l'étude des petits groupes restreints. Son but est de comprendre les modalités et les effets des interactions au sein d'un groupe et comment le psychologique et le social agissent sur ce groupe. En effet le groupe est toujours présent même lorsque l'individu est seul, son comportement est régit par les normes de son groupe d'appartenance. L'individu ne peut pas vivre en autarcie, lorsqu'il est isolé du groupe, il ne peut pas survivre et celui-ci meurt. Des règles sociales sont instaurées afin de répartir les rôles et les tâches de chacun.
[...] Au milieu de l'obscurité, les perceptions visuelles perdent leur cadre de référence habituel et, en l'absence de tout point de référence, le point lumineux semble se déplacer : c'est le phénomène de l'illusion autocinétique. Première phase Shérif convie un individu dans son laboratoire et le place dans le noir total, à cinq mètres d'un point lumineux projeté sur un mur. Pendant quatre jours, à travers une série de tests, il va lui demander d'évaluer en centimètres l'amplitude du mouvement (illusoire) du point. L'individu n'a aucun repère pour cela, aucun instrument de mesure, mais juste sa propre perception. [...]
[...] Par exemple, une norme sociale consiste à être à l'heure à un rendez-vous. La marge de variation autour de cette norme est que l'on peut être un peu en avance ou un peu en retard. Ce qui peut être plus ou moins acceptable pour nous-mêmes ou pour les autres. Si un retard de 5 minutes est facilement toléré, un quart d'heure frôle l'impolitesse et une heure est inexcusable. Des retards à répétitions risquent d'attirer des ennuis et parfois, aucune marge par rapport à l'heure dite n'est admise. [...]
[...] Chacun donne son estimation à haute voix pendant les trois premiers jours. Comme dans le premier cas, une estimation collective se profile. Le dernier jour, à sa grande surprise, chacun se retrouve tout seul pour les essais. Quelle estimation va-t-il donner ? La sienne ou celle du groupe ? Après tout, les autres n'étant plus là, il peut bien dire ce qu'il veut Les résultats indiquent que dans la majorité des cas, l'individu conserve l'estimation, la norme et la marge de variation du groupe . pas la sienne ! [...]
[...] Par la constitution d'une norme, l'insécurité liée à la réponse approximative est réduite. - L'évitement du conflit : Moscovici (1972) considère que la variété des jugements individuels, tels qu'ils s'expriment dans certaines expériences, par l'établissement de normes personnelles, empêche la conclusion d'un accord. Le fait que différents types de réponses se présentent et entrent en compétition crée des tensions et comporte des risques de conflits. L'apparition d'une norme de groupe résulte justement de ce que les sujets acceptent et intériorisent des estimations convergentes, afin d'éviter le conflit. [...]
[...] Les normes en psychologie sociale INTRODUCTION La psychologie sociale est née aux États-Unis et met beaucoup de temps à s'installer en France. Kurt Lewin parle pour la première fois en 1944 de dynamique de groupe La psychologie sociale a pour objet de mettre en évidence les processus de la conjugaison du psychologique et du social. Selon Vallerand Robert, professeur en psychologie (1994) la psychologie sociale est le domaine d'étude scientifique qui analyse la façon par laquelle nos pensées, nos sentiments et comportements sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres, par leurs caractéristiques et par les divers stimulus sociaux qui nous entourent et qui de plus examine comment nos propres composantes psychologiques personnelles influent sur notre comportement social Elle s'oriente plus vers l'étude des petits groupes restreints. [...]
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