Pharmacie - Santé - Social, De la non-existence de la monomanie, Jean Pierre Falret, aliénation mentale, organogenèse, psychogenèse, Pinel, Esquirol, maladie mentale mélancolique
Jean Pierre Falret est né à Marsillac le 26 avril 1794 et est mort le 28 octobre 1870. Il s'orienta dès l'âge de 17 ans vers les études de médecine, qu'il commença en 1811. L'année suivante il s'installe à Paris, bénéficiant des enseignements de Pinel et Esquirol à la Salpétrière en s'orientant vers l'étude des aliénés. Il a mis en place les premiers tableaux cliniques et a identifié les troubles bipolaires. En 1831, il est devenu médecin chef de la Salpêtrière.
Il a toujours voulu être proche des patients, et s'est battu pour qu'ils aient un mode de vie et des droits similaire à ceux qui n'ont pas de troubles pathologiques. Il a remplacé le terme d'aliénation mentale par celui de maladie mentale. En 1838, il participe à la rédaction d'une loi qui consiste à rétablir les droits civiques des malades mentaux, face à la société.
[...] Il faut donc ne pas émettre un résultat trop rapidement. Les auteurs se fondaient plus sur des notions philosophiques et cliniques permettant d'aboutir à un résultat en s'appuyant seulement sur le délire prédominant. Ils ignoraient donc, toute sorte de phénomènes de la maladie. → Ce type d'observation a provoqué de nombreuses erreurs dans les analyses dites, « direction trop physiologique de la science, observation exclusive des idées prédominantes » toujours p151 (questions de l'auteur : comment ces principes scientifiques devaient conduire à la doctrine de monomanie, et comment une direction opposée parviendra à la renverser, milieu p 151) Les auteurs qui croient à la rareté de la monomanie, parviennent à distinguer sans la pratique, ceux des philosophes en lien avec la faculté humaine qui est acceptée en psychologie et aux autres « gens du monde », des artistes comme « des romanciers, des poètes » qui s'intéresse vers l'étude de la folie en comparant erreur et les passions de l'état normal. [...]
[...] Certains médecins pensent que la monomanie d'idée n'existe pas, on parle plus de monomanie de tendance ou de sentiment. Les auteurs se réfèrent à des faits et des notions de philosophie qui forment les racines de la doctrine. Falret critique les observations anciennes, car elles sont, selon trop superficielles, trop générales et pas assez approfondies sur des points en apparence insignifiante, mais qui peuvent cependant avoir de l'importance. De plus, les observations peuvent les rendre obsolètes. Falret parle même de « observations nouvelles, plus complètes et plus probantes » p150. [...]
[...] Il a toujours voulu être proche des patients, et s'est battu pour qu'ils aient un mode de vie et des droits similaires à ceux qui n'ont pas de troubles pathologiques. Il a remplacé le terme d'aliénation mentale par celui de maladie mentale. En 1838, il participe à la rédaction d'une loi qui consiste à rétablir les droits civiques des malades mentaux, face à la société. De la non-existence de la monomanie est issue des archives générales de médecine volume II de 1854. [...]
[...] Dans la doctrine assimile la folie à une erreur, c'est une passion trop forte qui devient délire, et qui engendre de la tristesse ou la joie. Les délires primitifs (hallucination par exemple) engendrent des délires secondaires, des délires tertiaires. Falret donne l'exemple d'une voix qui commande à un aliéné de tuer. Ce délire pourra conduire à un acte violent. Les idées prédominantes ne sont pas la cause de l'état général, elles sont le produit des états de dépression, d'expansion ou d'anxiété, qu'il qualifie de « sol morbide ». [...]
[...] Page 157, il revient sur le terme d'état général « il existe également chez eux un état général que nous appelons le fond de la maladie, qui vient plus saillant dans certains moments, dans de véritables paroxysmes, mais dont plusieurs caractères persistent dans l'état habituel et même pendant les rémissions notables ». C'est lors des nombreux renouvellements de paroxysmes que l'aliénation partielle peut devenir totale. Mais ils sont trop peu souvent repérés, et selon Falret, c'est pourquoi la croyance à la monomanie est si forte. C'est sur le fond maladif que les idées prédominantes se développent, mais de nombreuses autres idées délirantes peuvent survenir au cours de l'affection. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture