Si l'Homme n'était pas sujet aux désirs, il serait sans doute resté dans un mode de vie animal. C'est à dire qu'il ne vivrait que dans le simple but de répondre aux nécessités vitales de son corps. Or, loin de cela, l'Homme est sans cesse en train de désirer ce qu'il n'a pas, ce qu'il estime désirable, bien que contingent ou même des choses impossibles, voire inutiles. Le désir semble être neutre, mais les objets auxquels il aspire sont extrêmement variés.
Quels objets du désir pourraient-ils nous nuire ? Plus exactement, au nom de quoi devrions nous condamner le désir ? Car il a beau être propre à l'Homme, le désir n'est est pas pour autant toujours louable. En effet, ne nous arrive t-il pas par exemple, de désirer la mort ou le malheur d'une personne ennemie ? Il va donc falloir analyser tous les aspects du désir. Seulement, si ce désir semble bien négatif, est-il obligatoirement néfaste à l'humanité ? De plus, l'Homme n'est-il pas réputé pour sa capacité de se responsabiliser et de devenir maître de lui-même ? Il pourrait donc contrôler les conséquences de son désir. Malheureusement, le désir peut-être très fort et corrompre les capacités de l'Homme. Mais au nom de quoi les corrompt-il ? N'a t- on pas un moyen de canaliser cette force du désir et de la réorienter dans une forme positive ?
[...] Celle-ci peut orienter le désir vers un but atroce. C'est l'exemple des idéologies. Certains imaginent justement un monde meilleur et plus évolué lorsque toute une race disparaît. Hitler voyait par exemple la vie et le monde sans les Juifs, les Tziganes Et en manipulant sa population, il a réussi à faire naître un véritable génocide. Pourtant, le génocide est un crime contre l'humanité et naît d'un désir perverti de l'Homme lui-même. Le désir est donc condamnable au nom de l'égoïsme, mais surtout de la liberté au sens premier d'absence de contrainte. [...]
[...] Qu'appelle-t-on penser ? [...]
[...] Il est victime d'une aliénation puisque cette notion désigne, outre la perte de maîtrise de nous- même, la dépendance à l'égard d'autrui, c'est à dire aliénus en latin. Et lorsque nous désirons et que la passion nous envahit, nous sommes soumis à l'objet de la passion. Cet objet n'est évidemment pas seulement l'amour, il peut-être aussi l'avarice, l'ambition, la concupiscence, etc. Et lorsque nous nous laissons emporter par eux, cela peut provoquer des comportements irrationnels, incohérents et parfois frénétiques qui font songer à un délire, à une folie. Le désir semble donc condamnable au nom de la passion. [...]
[...] Au nom du rapport à autrui, le désir peut nous aliéner et donc être condamnable. Mais cela va plus loin. En effet, cette même société qui nous aliène en orientant nos désirs dans des voies négatives, nous pousse en même temps dans le processus de consommation. En effet, elle accentue notre désir de reconnaissance et s'en sert dans les publicités par exemple. Elle pousse les hommes à acheter toujours plus, toujours mieux que les autres Et arrive finalement à réduire nos désirs à des envies. [...]
[...] Au nom de quoi le désir serait-il condamnable ? Plan Introduction Le désir perçu comme faiblesse et source d'insatisfaction. Un danger pour l'humanité. II- L'Homme et la Raison : le désir peut être maitrisé, refoulé ou sublimé. III- Le piège de la passion. Conclusion Bibliopgraphie Si l'Homme n'était pas sujet aux désirs, il serait sans doute resté dans un mode de vie animal. C'est-à-dire qu'il ne vivrait que dans le simple but de répondre aux nécessités vitales de son corps. [...]
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