L'anxiété est une émotion courante, banale qui n'a rien de pathologique à la base. C'est un état de tension interne, désagréable qui revêt trois grandes composantes : la perception d'un danger imminent qui peut être réel ou indéterminé, l'attente envers ce danger (c'est l'anxiété anticipatoire ou la peur d'avoir peur) et le sentiment de désorganisation lié à la conscience d'une impuissance face à ce danger. L'anxiété s'accompagne systématiquement de signes somatiques : une hyperactivité du système nerveux autonome (celui qui régit les palpitations cardiaques) (...)
[...] L'agoraphobie L'agoraphobie et l'attaque de panique : l'agoraphobie est à distinguer du trouble panique. Les attaques de panique apparaissent souvent sans agoraphobe mais les agoraphobes sont souvent des paniqueurs. Certaines personnes pensent que l'agoraphobie peut être une stratégie de coping aux troubles panique. Quelques chiffres : les agoraphobes ont en général entre 15 et 33 ans, on retrouve souvent des antécédents d'agoraphobes dans les familles. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Description des symptômes : l'agoraphobie est une peur immotivée des espaces, des foules, des lieux dont on ne peut s'échapper rapidement (en cas d'accident ou d'attaque de panique par exemple). [...]
[...] La compulsion est uns stratégie mise en place, une stratégie de coping (rituels comportementaux très codifiés, compulsions mentales Lorsque ces compulsions prennent plus d'une heure par jour on peut alors dire que c'est pathologique. [...]
[...] La notion unitaire de l'angoisse de Freud va, à partir de ce moment là, être remise en question. En 1966 Marks et Gelder ont proposé une nouvelle classification en distinguant les phobies simples (nommées aujourd'hui les phobies spécifiques) des phobies sociales et de l'agoraphobie. Dans les années 80 la troisième version du DSM fit son apparition dans laquelle les théories de Klein sont valorisées. Le terme de névrose est abandonné car il serait trop flou, trop consensuelle. Le terme de trouble anxieux apparait et désigne un comportement qui pose problème, qui perturbe le fonctionnement. [...]
[...] Mais il ne faut pas que l'anxiété soit trop intense et trop durable. Elle devient pathologique quand elle ne nous sert plus, lorsqu'elle est trop excessive, disproportionnée, chronique, persistante, perturbante, pénible et source de souffrance. L'anxiété est pathologique quand elle engendre des comportements inadaptés qui visent sa diminution (comme les obsessions, les actions répétitives, les phobies trop intense). Il y a une différence entre l'anxiété trait qui est la tendance générale à réagir par de l'anxiété en situation de stress et l'anxiété état qui est l'anxiété du moment présent. [...]
[...] On distingue aussi, dans ce nouveau DSM le trouble et la personnalité : on peut souffrir d'un trouble sans forcement souffrir d'une pathologie de la personnalité. Ces entités cliniques ont gagnés en précision et en spécificité. Classification des névroses selon Freud, Janet et le DSM IV L'attaque de panique Quelques chiffres : elle est assez répandu : 30% de la population fera ou a déjà fait une attaque de panique. Seulement 3 à de ces personnes développent un trouble panique par la suite. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture