Cours de Psychologie sur le thème de la névrose obsessionnelle, illustré par le cas clinique d'un patient surnommé, dans la Littérature, l'homme aux rats. Sont développés dans ce document une description rapide et succincte de la névrose obsessionnelle en général, l'enfance du patient, sa vie adulte, les événements explicatifs de la survenue de ses obsessions et une conclusion générale et spécifique portant sur la névrose obsessionnelle et sur le cas clinique de l'homme aux rats.
[...] III) Conclusion Lors du transfert, le jeune homme s'est mit à rêver qu'il injuriait Freud et qu'il avait peur de cette rage. Et, durant l'analyse, il se leva du fauteuil. C'est à ce moment là que Freud compris l'obsession aux rats. Durant sa période militaire, il s'identifiait au père : celui-ci racontait qu'il avait une dette de jeu non remboursée et hésitait entre une femme riche et une femme pauvre. (Cf. la dette avec les trois couronnes, l'hésitation des femmes avec le fait qu'à côté de la poste, une fille avait éveillé son intérêt). [...]
[...] Quand il imagine le supplice, il le prend comme une sentence du père. La pensée compulsionnelle prend la forme de souhaits, de tentations, d'impulsions, de réflexions, de doutes, d'ordres et d'interdictions. Les malades ignorent l'énoncé de leurs propres obsessions puisque ces obsessions sont travesties : c'est la transformation ou la déformation qui rend l'obsession viable. La réalité des obsessions peut apparaître dans les rêves ou dans l'histoire de la maladie. Les gens souffrant de cela sont généralement superstitieux, font des présages et des rêves prophétiques. [...]
[...] (L'affect dans la névrose obsessionnelle est un affect de culpabilité ; ce sentiment n'est pas à critiquer, ni à remettre en doute mais il appartient à un autre contenu inconscient. Un névrosé obsessionnel se sentira coupable de tout). Il dit ensuite que l'occasion qui a déclenché les vrais remords par rapport à la mort de son père c'est la mort de sa tante. Ne pas voir son père à l'enterrement de sa tante indiquait bien que ce dernier était mort. Ce qui intéresse Freud à ce moment là c'est de comprendre pourquoi son patient se sent coupable. [...]
[...] Il est persuadé que ses parents connaissent le fond de ses pensées. Il croit avoir parlé trop fort de ce qu'il pensait et croit que ses parents l'ont entendu. Il voit là, le début de sa maladie ) Les événements de la vie adulte du patient 1.3 .1) Son passé militaire Le jeune homme raconta ensuite à Freud, l'événement qui l'a poussé à venir le consulter. Cet événement concerne une manœuvre militaire. En effet, le patient nous raconte que lors d'une halte, il perdit son lorgnon et ne fit pas marche arrière pour le récupérer de peur de faire attendre tout le monde, plus précisément les militaires dont un général qui aimait particulièrement la cruauté. [...]
[...] On trouve chez l'obsessionnel, le doute au sujet de nombreux thèmes notamment, la paternité, la durée de leur vie, la vie après la mort, etc. Les obsessionnels s'appuient sur la toute puissance de la pensée. Ici, Freud nous a fait remarquer que son patient hésitait souvent entre son père et son amie. Cela ne reviendrait-il pas à poser la question suivante : des deux, qui aimes tu le mieux ? Ton papa ou ta maman ? Tout cela à l'ambivalence. Il y a une importance énorme de la pensée qui régressivement remplace les actes. Beaucoup d'obsédés déclarent vouloir arrêter de penser. [...]
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