Le mot 'psychanalyse' (né dans la capitale culturelle de Vienne) fait son apparition pour la première fois dans un article rédigé en français 'L'Hérédité et l'étiologie des névroses') écrit par Freud le 30 mars 1896. Deux ans avant, dans l'article de Freud sur les 'Psychonévroses de défense', il n'avait employé que les termes 'analyse psychologique et hypnotique'. Ainsi, l'emploi de ce terme souligne l'abandon de l'hypnose comme outil pour se libérer des troubles.
La psychanalyse se définit comme l'ensemble des théories de Freud et de ses disciples concernant le fonctionnement normal ou pathologique la vie psychique consciente et inconsciente ainsi que la cure psychanalytique des troubles mentaux par la libre association des idées du patient. Comme l'affirme Freud : 'son seul but et sa seule contribution consistent à découvrir l'inconscient dans la vie psychique'. On retrouve le principe de la maïeutique du dialogue de Platon ('art d'accoucher les âmes par le dialogue') qui affirme que la psychanalyse permet de soigner les troubles psychiques à partir de la parole.
[...] En 1886, il rencontre le médecin allemand Wilhelm Fliess, futur. De même, il installe une clinique à Vienne pour recevoir des névrosés. Dès lors, il peut mettre en pratique ses théories et confirmer leur véracité. Ainsi dès cet instant on peut considérer Freud comme l'inventeur de la psychanalyse comme théorie de la personnalité et comme pratique thérapeutique mais aussi le créateur de l'inconscient dans la psychanalyse (c'est Hippolyte Bernheim qui découvre réellement l'inconscient). En effet, il propose l'existence d'un inconscient, influençant notre conscience et ayant des effets sur le comportement normal d'un individu et sur celui des névrosés. [...]
[...] Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent : on n'est pas capables non plus de les chasser Je ne cesse d'envier les physiciens et les mathématiciens qui sont sûrs de leur fait. Moi, je plane, pour ainsi dire, dans les airs. Les faits psychiques semblent non mesurables et le demeureront probablement toujours.» S. [...]
[...] Comme l'affirme Freud : son seul but et sa seule contribution consistent à découvrir l'inconscient dans la vie psychique On retrouve le principe de la maïeutique du dialogue de Platon art d'accoucher les âmes par le dialogue qui affirme que la psychanalyse permet de soigner les troubles psychiques à partir de la parole. Les principes de la psychanalyse Définition des termes employés : - Psychique : qui concerne l'esprit, la pensée (mental, psychologique). - Névrose : affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels (angoisse, phobie, obsession, asthénie) dont le sujet est conscient mais ne peut se débarrasser, et qui n'altèrent pas l'intégrité de ses fonctions mentales. [...]
[...] Ainsi apparaît la psychanalyse. Celle-ci se voit révolutionnaire du fait qu'elle va à l'encontre de la pensée classique affirmant l'existence d'une seule et unique conscience humaine. De même, elle démontre l'incapacité de la médecine à traiter des troubles psychologiques et mentaux, principalement celui de l'hystérie, maladie présentant des symptômes sans lésion n'ayant aucune cause organique. On assiste dès lors à un retour à l'instinct et à l'irrationnel, où la raison n'est plus que considérée comme une des parties de l'être humain. [...]
[...] - Névrosé : individu atteint de névroses. - L'Inconscient : ce qui échappe entièrement à la conscience, même quand le sujet cherche à percevoir et à y appliquer son attention ; la partie inconsciente du psychisme. Démarche de la cure psychanalytique : Freud et son collège Breuer remarquent que l'individu de leur époque vit dans une société remplie d'interdits moraux qui s'imposent comme une autocontrainte. Ainsi les instincts des individus se voient refoulés c'est-à-dire qu'ils se réfugient dans l'inconscient sans jamais disparaître. [...]
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