Les intervenants en milieu scolaire, particulièrement les enseignants savent que la motivation joue un rôle de premier plan dans l'apprentissage. Ils la définissent intuitivement comme « ce qui fait que leurs élèves écoutent attentivement et travaillent fort ». Cette définition reste très vague et il est nécessaire de la préciser.
La motivation scolaire est considérée comme un concept « éclaté en multiples facettes ». Elle serait un phénomène dynamique influencé par les perceptions de l'élève, son comportement, son environnement. Elle implique l'atteinte d'un but. Ainsi, la motivation ne dépend pas uniquement de la discipline enseignée, comme parfois on peut le penser, mais aussi des conditions dans lequel l'élève apprend et des perceptions qu'il a de ces conditions. L'enseignant ne doit donc pas s'attendre à ce que la matière enseignée soit, à elle seule, source de motivation.
Le modèle de Roland Viau à propos de la motivation en contexte scolaire est aujourd'hui un modèle reconnu. Roland Viau est professeur agrégé à la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke. Ses travaux antérieurs en planification de l'enseignement l'ont amené à orienter ses recherches sur les caractéristiques individuelles des élèves, et plus particulièrement sur leur motivation à apprendre. Il travaille fréquemment auprès d'enseignants en perfectionnement pour les aider à tenir compte, dans leur enseignement, des caractéristiques cognitives et affectives de leurs élèves.
J'exposerais tout d'abord la définition du concept de dynamique motivationnelle que propose Viau, puis les déterminants et indicateurs de ce concept, et le schéma récapitulant le modèle proposé.
[...] Le modèle de Roland Viau à propos de la motivation en contexte scolaire est aujourd'hui un modèle reconnu. Roland Viau est professeur agrégé à la faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke. Ses travaux antérieurs en planification de l'enseignement l'ont amené à orienter ses recherches sur les caractéristiques individuelles des élèves, et plus particulièrement sur leur motivation à apprendre. Il travaille fréquemment auprès d'enseignants en perfectionnement pour les aider à tenir compte, dans leur enseignement, des caractéristiques cognitives et affectives de leurs élèves. [...]
[...] - La contrôlabilité de la cause : les causes peuvent être contrôlables, comme les stratégies d'apprentissage et l'effort consenti, dans la mesure où elles se trouvent sous le pouvoir de l'élève. Elles peuvent également être incontrôlables, comme la chance ou la maladie. En général, les élèves les plus performants attribuent leurs succès aux efforts qu'ils fournissent ainsi qu'à leurs capacités intellectuelles, tandis que leurs échecs sont expliqués par des causes internes et contrôlables comme le manque d'effort. Parmi les élèves faibles, deux profils attributionnels sont distingués. Certains se déchargent de toute responsabilité en attribuant systématiquement leurs échecs à des causes externes. [...]
[...] Il en existe deux types : - les buts d'apprentissage, lorsque l'élève réalise une activité en vue d'acquérir des connaissances - les buts de performance, que l'élève poursuit pour obtenir des félicitations ou l'estime de son entourage La notion de perspective future est importante dans la compréhension de la relation entre la perception de la valeur d'une activité et les buts d'un élève. Cette notion représente l'étalement des buts d'une personne dans l'avenir. En effet, l'élève qui sait ce qu'il veut faire dans l'avenir et qui connaît les buts pour y arriver perçoit mieux la valeur d'une activité. Ainsi, la détermination de buts, à court, moyen et long terme, est à la base de la perception de la valeur d'une activité. [...]
[...] Schéma récapitulatif : Le modèle de Roland Viau CONCLUSION L'étude de R. Viau sur la motivation a donc permis de décomposer le concept en différents éléments en interaction. Il en détermine les constituants et les mécanismes. Il définit ainsi les trois déterminants et les quatre indicateurs présents dans la dynamique motivationnelle. Les déterminants sont la perception que l'élève a de la valeur d'une activité, de ses propres compétences, et de la contrôlabilité d'une activité. Les indicateurs sont, quant à eux, le choix d'une activité, l'engagement cognitif, la persévérance et la performance. [...]
[...] Contrairement à Bandura, les émotions sont très peu considérées dans le modèle de Viau. perception de la contrôlabilité du déroulement de la tâche : Il s'agit de la perception qu'un élève a du degré de contrôle qu'il possède sur le déroulement et les conséquences une action qu'on lui propose de réaliser. Par exemple, un élève pensant utiliser la bonne stratégie pour résoudre un problème se sentiras capable de contrôler le déroulement de cette action. Il aura donc une perception élevée de la contrôlabilité. [...]
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