corps, cure psychanalytique, moi, non moi, Freud, peau, Anzieu, Bowlby, Herman, surdité
Ce qui va faire la particularité du psychologue clinicien, c'est qu'il n'a aucune connaissance sur le fonctionnement du corps. Le clinicien n'intervient que très rarement directement sur le corps du patient.
Ce n'est pas que la parole soit l'outil du clinicien qui est spécifique mais que la parole ne passe jamais le relais à quelque chose. La pratique du clinicien est physique et confrontée à des conduites toxiques des patients, donc le clinicien est exposé à tout cela et il faut suspendre, retenir ses réactions personnelles.
[...] Bowlby et Herman mettent en évidence que le Moi ne se réduit pas à la satisfaction sexuelle. Il est à la recherche de deux besoins supplémentaires : La sécurité et la communication. Tant l'une que l'autre s'obtienne en quelque sorte dans le corps à corps, dans l'expérience tactile. Ces expériences tactiles sont d'abord l'occasion de plaisir tactile mais surtout que ce plaisir est le préalable de la communication. La première forme de communication est le jeu tactile, les chatouilles, la surprise où l'enfant et la mère jouent autour d'une interaction de ce qu'on fait ressentir à l'autre. [...]
[...] La place du corps dans le discours du sujet est une sorte de vestige de mémoire de sa rencontre avec son environnement. Il fait le constat que pour ces sujets en souffrance, c'est leur corps sensoriel, leur posture, leur motricité qui fournit le matériel de la séance. Ce concept de Moi/Peau a attiré l'attention des psychanalystes sur ce qui était directement observable c'est-à-dire le corps tel qu'il se présente en séance. Le sujet n'est pas seulement une représentation mais c'est aussi une présence corporelle. [...]
[...] Hypnose en tenant la tête du patient. Dès lors qu'il instaure un lien uniquement verbal, le matériel psychique émerge. Freud se met à rêver et ses patients se mettent à raconter. La scène de fantasme, l'imaginaire est soutenu par la frustration, par cette règle d'abstinence. La découverte de la psychanalyse est liée avec cette règle de ne pas toucher les patients. Pour Anzieu, au contact de certains patients à trouver une certaine sorte d'équilibre entre un lien qui s'apparente à un contact tactile et une stricte limitation du toucher par le seul usage de la parole. [...]
[...] Théorie du corps subjectif vécu, confronté à la contrainte pulsionnelle dans la psychanalyse. Freud dira que la reconnaissance d'une intériorité, elle n'est pas le produit d'une réflexion ou d'une pensée mais elle passe par le corps et en particulier par les muscles. Ce qui va distinguer d'un dedans d'un dehors, repose sur le fait que vers l'extérieur les actes sont efficaces et qu'à l'intérieur elles sont sans cesse arrêter. De ce point de vue, on peut dire que la première théorie de Freud vise à comprendre comment un éprouvé corporel se traduit par des mots. [...]
[...] Cette interprétation offerte par le clinicien le soulage. Ils en viennent à ses remords, sa peur d'avoir attrapé une maladie sexuellement transmissible. Cette sexualité est vécue de façon coupable. Ce récit singulier porte une part de subjectivité à son insu. La peur d'aggraver son cas est à comprendre sous forme de culpabilité. La manière dont il perçoit ces bruits (Bruits continus), il finit par la mettre en lien avec le seul poteau électrique qui a résisté lors d'un incendie volontaire à l'endroit où il chassait. [...]
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