La lettre est donc, un moyen privilégié de connaître la personnalité du scripteur pour plusieurs raisons. Premièrement, on voit dans la manière d'écrire, les procédés et le vocabulaire (niveau de langue), à quel rang social appartient le scripteur, par exemple dans la lettre de rupture que les garçons écrivent aux quatre filles (Les Misérables de Victor Hugo), le vocabulaire et les procédés montre leur rang social élevé.
Ensuite, au XXe siècle la lettre devient plus familière, elle est propice à faire des confidences, servir de journal intime, donc son enjeu principal est d'informer ou d'exprimer des sentiments. Cela nous permet donc de savoir ce que le scripteur pense et sa façon personnelle de voir les choses. Dans une lettre le scripteur écrit des choses dont il n'aurait peut-être jamais osé parler: c'est donc une très bonne manière de connaître sa personnalité. Pour exemple il y a la lettre de madame de Sévigné à madame de Grignan du 4 mars 1671.
[...] La lettre est-elle un moyen privilégié de connaître la personnalité du scripteur ? À la question la lettre est elle un moyen privilégié de connaître la personnalité du scripteur on peut répondre de deux manières, de façon positive ou négative. Dans un premier temps, nous verrons pourquoi on peut dire que oui et puis ensuite le non. La lettre est donc un moyen privilégié de connaître la personnalité du scripteur pour plusieurs raisons. Premièrement, on voit dans la manière d'écrire, les procédés et le vocabulaire (niveau de langue), à quel rang social appartient le scripteur, par exemple dans la lettre de rupture que les garçons écrivent aux quatre filles (Les Misérables de Victor Hugo), le vocabulaire et les procédés montre leur rang social élevé. [...]
[...] Maintenant, si on prend la correspondance entre écrivains (privé ou professionnelle), on remarque qu'il y a très souvent des informations de type biographique et des informations de type biographique et des éléments permettant une meilleure connaissance de la personnalité du scripteur et du milieu où il a vécu. Il y a comme exemple la correspondance entre Voltaire et Rousseau ou celle de Mallarmé. À travers ce genre de lettres, le lecteur fait une entrée privilégiée dans l'intimité intellectuelle de l'auteur. On connaît grâce à ce type de lettre la personnalité du scripteur de manière privilégiée. [...]
[...] Grâce à tous les éléments évoqués dans cette deuxième partie, on voit que la lettre n'est pas vraiment un moyen privilégié de connaître le scripteur. Pour conclure, on peut dire qu'effectivement la lettre est un moyen privilégié de connaître la personnalité du scripteur, mais qu'il y a tout de même des idées contradictoires à cette réponse. Le meilleur moyen pour connaître la personnalité du scripteur est peut-être la graphologie qui permet une analyse de la personne à travers son écriture. [...]
[...] Cela ne permet également pas de connaître la personnalité du scripteur. Ensuite si c'est une lettre ouverte, celle-ci expose un problème qui ne touche en général pas une seule personne, mais tout un ensemble, donc elle parle de choses qu'un groupe pense par exemple : J'accuse de Zola, ce qu'il dénonce beaucoup de gens le pensent et ont le même point de vue que lui donc ce n'est pas tout à fait son opinion personnelle . Cela ne nous apprend rien sur le scripteur ou plutôt sur sa personnalité. [...]
[...] À travers une lettre on ne peut pas vraiment connaître la personnalité du scripteur puisqu'après tout ce n'est qu'une lettre et il est très facile pour celui qui l'écrit de mentir, de se faire passer pour quelqu'un qu'il n'est pas . Il a la possibilité de tricher comme il l'entend. Ainsi, dans la lettre de Rodolphe à Emma, extraite de madame de Bovary, on se rend bien compte que tout ce qu'il écrit n'est pas sincère . Cela ne nous permet pas de connaître sa personnalité. [...]
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