Dès lors que les Hommes ont détenu le langage, ils ont appris à communiquer et donc à mettre en relation entre eux du mieux possible leurs idées. Depuis toujours, ces mêmes hommes se sont questionnés sur la notion de réalité et se sont toujours concertés afin d'arriver à y répondre et de percevoir seul avec eux- même ou en communauté, les choses de cette réalité.
[...] Seulement, pour ces perceptions il a fallu une interprétation, or cette interprétation ne peut-elle pas être mauvaise ? Car en effet, si on considère que la vérité émerge d'une bonne interprétation, donc de la compréhension, la vérité ne peut-elle pas être qu'une interprétation commune et donc éventuellement une erreur commune ? Deuxième partie Nous avons vu que pour percevoir la réalité, nous devions nous baser sur des acquis. C'est à dire des connaissances. Or, ces connaissances proviennent d'une interprétation de quelque chose que nous pensons ensuite connaître. [...]
[...] Il lui serait impossible de dire je vois cette herbe avec des nuances jaune et bleu puisque jaune et bleu évoquent autre chose pour lui. Le langage ne permet donc pas d'être sur de la réalité. Cette dernière serait alors au-delà du langage. Une phrase met en relief cette ambiguïté la vérité est une propriété du langage et non du réel Le réel tel que nous le concevons n'est donc pas cernable. Grâce à la conscience, nous savons que nous existons. Mais quelles en sont les raisons ? [...]
[...] Seulement, en élargissant le problème, nous nous sommes rendu compte qu'il s'agissait d'une réalité objective, commune aux hommes, mais qui justement n'était pas la bonne réalité. Que cette dernière n'aurait rien à voir avec ce que les hommes pensent, ou du moins arrivent à mettre en relation entre eux. Il s'agirait d'un problème qui dépasserait l'humanité entière, et donc le langage ne serait d'aucune aide puisqu'il représente les pensées des hommes, qui n'auraient même pas conscience eux-mêmes de la vraie réalité. Le langage ne peut exprimer ce que l'homme ne sait pas lui-même. [...]
[...] Bibliographie Problèmes du langage par Emile benveniste, noam chomsky, roman jakobson { . } La vie et l'œuvre de Sigmund Freud, Ernest Jones PUF Quadridge tomes. Miroirs du monde : une histoire de l'encyclopédisme, Alain REY Fayard À mots découverts, Alain REY L'usage de la parole Nathalie Sarraute Problèmes de linguistique générale, Tome 1 et Benveniste Paris, Gallimard. La philosophie du langage selon L. [...]
[...] Nous avons donc conclu que les hommes, par le langage et leurs interprétations sont sujets à des erreurs et peuvent s'éloigner de la vraie réalité puisqu'en fait, tout le monde n'est pas vraiment d'accord sur leur perception du monde. Une citation exprime moi, je préfère le rêve, la réalité c'est le rêve des autres Cela nous amène à nous demander si après tout, le langage peut vraiment, non pas aider, mais servir à percevoir la réalité ? Car ne faudrait-il pas remettre en question ce que l'homme définit comme réalité ? Car après tout, le langage crée la conscience, la conscience suggère une réalité, oui, mais laquelle ? [...]
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