La presse ou le journal télévisé résume la violence au seul public de jeunes de 13 à 25 ans issus de la banlieue et de l'immigration.
Ainsi, la population française est au courant de la violence à l'école, de la délinquance, de l'incivilité auxquelles les médias associent souvent un malaise social, la pauvreté, le chômage et l'immigration.
Cette façon d'informer n'est-elle pas réductrice ? La dévalorisation totale, le désamour de soi et le suicide des adolescents ne sont-ils pas une forme de violence ? Par ailleurs, la violence, constitutive de l'être humain, n'est-elle pas à juste dose nécessaire et positive ?
En outre pour comprendre le lien jeunesse et interdit, une analyse et une tentative de compréhension des mécanismes, besoins et réalités de ce passage de la vie ne sont-elle pas fondamentales ?
L'interdit, à travers la violence, a été montré par certains spécialistes comme « une rencontre ratée ». Comme l'interdit fait partie du chemin de vie et qu'elle est constituée aussi d'amour, de réalité, de socialisation, du passage à l'âge adulte et de la sexualité, il est nécessaire de rechercher d'analyser de façon psychologique et de façon sociologique l'interaction de ces composantes de la vie et le cas échéant ce qui a pu échouer.
[...] Ainsi, l'avenir éclairera sur la meilleure façon de faire : punir, emprisonner ou plutôt traiter et aider pour que cette violence négative se transforme en violence positive. Bibliographie Bibliographie MUCCHIELLI Laurent, Violences et insécurité PARIS. GALLAND Olivier, Sociologie de la jeunesse Quatrième édition, PARIS Sites Internet www.legrape.org (groupe de recherche et d'action pour l'enfance et l'adolescence) WWW.insee.fr (chiffres sur les familles) Autre source La première partie a été inspirée d'une conférence de M. Boggini Daniel -psychanalyste - les 29 et 30 mai 2006. [...]
[...] Cependant, il faut faire attention à la signification donnée à ce dernier mot. En effet, une certaine violence reste positive, car nécessaire à la construction de l'enfant, de l'adolescent. Cela concerne son identité, son autonomie et sa personnalité. Mais le jeune est tiraillé par des violences internes, des conflits et mal- être intérieurs à lui-même. L'ensemble de ces violences et des conditions psychologiques et sociales difficiles entraînent parfois une violence négative donc destructrice et pouvant être à l'origine d'une pathologie chez le jeune. [...]
[...] Par ailleurs, la violence, constitutive de l'être humain, n'est-elle pas à juste dose nécessaire et positive ? En outre pour comprendre le lien jeunesse et interdit, une analyse et une tentative de compréhension des mécanismes, besoins et réalités de ce passage de la vie ne sont-elle pas fondamentales ? L'interdit, à travers la violence, a été montré par certains spécialistes comme une rencontre ratée Comme l'interdit fait partie du chemin de vie et qu'elle est constituée aussi d'amour, de réalité, de socialisation, du passage à l'âge adulte et de la sexualité, il est nécessaire de rechercher d'analyser de façon psychologique et de façon sociologique l'interaction de ces composantes de la vie et le cas échéant ce qui a pu échouer. [...]
[...] En effet, la majorité des déviants était remise dans le droit chemin social. C'était l'époque où les instituteurs et professeurs avaient une autorité naturelle. Mais, actuellement, l'impact du chômage provoque une incertitude du lendemain et une érosion de l'idée qu'il suffisait d'avoir des diplômes pour être à l'abri. Une fraction des jeunes pense qu'il est vain de se fatiguer à faire des études et d'apprendre un métier. Par ailleurs, ceux qui essaient et qui ont rendez-vous avec l'échec ressentent de la souffrance, de la démotivation et de la dévalorisation. [...]
[...] En effet, la loi se transmet par l'imitation du père par l'enfant. Ainsi, l'adulte enfreignant les lois ou se montrant agressif est dans une position paradoxale de faire respecter ce que lui-même transgresse. Le rôle du père est d'interdire c'est-à-dire il doit dire à son enfant qui il est, où est sa place et de quelle manière il peut aimer ses proches. Ainsi le corps à corps avec la mère est progressivement exclu. L'insulte nique ta mère »peut être considérée comme un reste contemporain de l'interdit oedipien. [...]
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