Le texte que nous allons vous présenter s'appelle « pour introduire le narcissisme », écrit par Freud en 1914. Il est extrait du livre « la vie sexuelle » de Freud. Le terme de narcissisme a été introduit en psychanalyse pour désigner l'amour qu'un individu porte envers lui-même, en référence au mythe grec de Narcisse. Freud utilise pour la première fois le terme de narcissisme en 1910 pour décrire le choix d'objet effectué par les homosexuels. En 1914, Freud n'expose pas seulement la définition du narcissisme, il fait le tour des questions que cette notion pose à l'ensemble de la théorie psychanalytique.
Nous aborderons dans un premier temps la naissance des concepts de narcissisme primaire et de narcissisme secondaire chez Freud, puis nous verrons ensuite les différentes voies d'accès dans l'approche du narcissisme et enfin nous étudierons certains concepts nécessaires pour expliquer le narcissisme tels que l'idéal du moi et le sentiment d'estime de soi
[...] Il met alors en évidence que l'homosexuel se prend lui-même pour objet sexuel : ils recherchent des jeunes gens qui leur ressemblent qu'ils puisent aimer comme leur mère les a aimés eux-mêmes Dans ce texte qui date de 1914, Freud élargit le champ d'observation du narcissisme considérant que le narcissisme ne se trouve pas uniquement dans les perversions mais dans tout développement sexuel. Le narcissisme n'est donc pas une perversion. Freud dégage alors l'existence d'un narcissisme primaire et d'un narcissisme secondaire. Ils s‘appuie sur la théorie de la libido dans la schizophrénie afin de mettre en évidence ce narcissisme primaire et secondaire. [...]
[...] O Paraphrène : Dans Pour introduire le Narcissisme Freud désigne par ce terme le groupe paranoïa-schizophrénie, mais il continue à désigner la schizophrénie comme paraphrénie proprement dite Stase libidinale : Processus économique supposé par Freud comme pouvant être à l'origine de l'entrée dans la névrose ou la psychose. La libido se destine à âtre utilisée dans la formation de symptômes. Hypocondrie : Très forte anxiété. Elle est généralement en rapport avec la santé et peut être aussi une certaine forme de l'attente anxieuse. [...]
[...] Ce sentiment d'estime de soi dépend de façon intime de la libido narcissique. En effet, le sentiment d'estime de soi est augmenté dans les paraphrénies, il est abaissé dans les névroses de transfert et enfin, dans la vie amoureuse, ne pas être aimé rabaisse ce sentiment et être aimé l'élève. Être aimé représente le but et la satisfaction dans le choix d'objet narcissique. L'investissement de libido sur les objets n'élève pas le sentiment d'estime de soi car la dépendance par rapport à l'objet aimé a pour effet d'abaisser ce sentiment. [...]
[...] Il destine donc sa libido au moi, désinvestissant de ce fait le monde extérieur : c'est ce qu'on appelle le narcissisme secondaire. C'est différent dans le cas de la névrose obsessionnelle ou l'hystérie si on reprend l'exemple de Freud. Le patient n'a pas retiré complètement sa libido comme on pourrait le penser mais la dirige toujours sur des objets ou des personnes mais cette fois dans le fantasme. Il a remplacé les objets réels par des objets imaginaires de son souvenir, et il a renoncé à entreprendre des actions motrices pour atteindre ses buts concernant ces objets. [...]
[...] Étant hors d'état d'accomplir son idéal du moi, il cherche alors une voie pour revenir au narcissisme et se choisit alors un idéal sexuel possédant les perfections qu'il ne peut atteindre. Le danger principal pour un névrosé en voie de guérison grâce à la cure, est la dépendance accablante envers la personne aimée à laquelle il donne le soin d'achever son rétablissement (considérée comme un sauveur). Cet idéal du moi a aussi un côté social car il est également l'idéal commun d'une famille, d'une classe, d'une nation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture