L'éducateur et le nouvel enfant
Le premier contact n'est pas toujours facile avec le nouvel enfant qui arrive dans notre classe ou notre groupe. On ignore tout de lui et on peut se poser toutes sortes de questions : qui est-il ? D'où vient-il ? Quelles peuvent être ses préférences ? Et surtout : comment l'aborder ? Pendant ce temps, lui aussi, il nous observe. Il nous observe avec méfiance et appréhension. Car s'il n'a tout simplement pas peur, il est très intimidé par le nouvel environnement, par ses nouveaux camarades (encore qu'en ce moment ce ne sont pas encore ses camarades, mais des inconnus !) et par nous, l'éducateur ou l'animateur : tout comme nous, il est perdu. Mais entre lui et nous, nous sommes le plus perdu. Car en tant qu'encadreur, le premier pas nous revient. Il nous revient de l'aborder et de le mettre en confiance. Ce premier contact est très important, car il va conditionner ses relations futures avec ce nouveau monde qu'est l'école ou le groupe. Nous devons le rassurer si nous voulons réussir avec lui le long et délicat cheminement qu'est son encadrement. Il nous importe alors de mieux le connaître pour mieux le comprendre ; de connaître ou d'apprendre à connaître quelles sont ses forces et ses faiblesses, quelles peuvent être ses préférences et ses rêves, quels sont ses besoins et comment il fonctionne et quelle vision ou quelle projection se fait-il du monde. A partir de ce moment, nous entrons en plein dans le domaine de la psychologie, plus précisément, de la psychologie de l'enfant. Qu'est-ce alors que la psychologie de l'enfant ? Quelles connaissances sur l'enfant nous propose-t-elle? Pour essayer de répondre à ces préoccupations, le présent travail s'articulera autours de trois parties principales. D'abord un préalable, où il sera question de s'accorder sur un certain nombre de définitions ; ensuite, nous jetterons un bref regard sur l'évolution de la réflexion sur l'enfant, depuis le moyen-âge jusqu'à l'établissement de la psychologie de l'enfant ; ce bref recul historique observé, on s'intéressera à l'étude du développement de l'enfant, afin de saisir qui il est et quelles sont ses vérités.
[...] Car pense- t-on, il suffit de connaître l'adulte pour connaître l'enfant. Aussi, pense- t-on que l'enfant est un adulte en miniature. Ainsi, les hommes de lettres, les philosophes et même les autorités, ne pensent pas l'enfant comme étant un être particulier, avec ses propres caractéristiques et sa conception à lui du monde et de la vie. Ce dernier est pensé à partir du modèle de l'adulte. En réfléchissant ainsi, un petit garçon devient un petit homme et une petite fille une petite femme, c'est-à-dire qu'ils sont perçus comme des adultes, mais en versions plus petites. [...]
[...] Au cours de la seconde qui va de 5 à 7 ans, environ, on assiste au développement de la pensée intuitive. - Langage égocentrique L'enfant enrichit considérablement son vocabulaire. Il se met à parler et dispose pour ce faire de 2 types de langage : Dans le premier type qu'on appelle communication sociale et qu'il utilise par exemple pour demander à ses parents de lui apporter un jouet, pour dire à son frère de lui rendre son jouet. Le deuxième type est de forme égocentrique et consiste à produire des paroles et à prêter attention et écouter. [...]
[...] Par exemple : lorsque l'enfant suce systématiquement son pouce, non plus par hasard, mais par une coordination entre la main et la bouche. A ce niveau, l'enfant se plaît à répéter une même action sans relâche : celle de prendre, puis de laisser tomber un même objet par exemple. Ces actions sont appelées réactions circulaires primaires. Elles permettent à l'enfant de développer son champ d'expériences. - Adaptations sensori-motrices intentionnelles et réactions circulaires secondaires 8/9 mois : Au stade précèdent, l'enfant a appris à reproduire des actes par simple besoin de répétition ou parce que ceux-ci avaient des effets agréables. [...]
[...] On ignore tout de lui et on peut se poser toutes sortes de questions : qui est-il ? D'où vient-il ? Quelles peuvent être ses préférences ? Et surtout : comment l'aborder ? Pendant ce temps, lui aussi, il nous observe. Il nous observe avec méfiance et appréhension. Car s'il n'a tout simplement pas peur, il est très intimidé par le nouvel environnement, par ses nouveaux camarades (encore qu'en ce moment ce ne sont pas encore ses camarades, mais des inconnus et par nous, l'éducateur ou l'animateur : tout comme nous, il est perdu. [...]
[...] Ce n'est qu'entre 6 et 8 ans que les enfants admettent que la quantité reste la même, avant et après les transformations subies par la matière. L'intelligence opératoire formelle (11 15 ans) L'enfant à ce stade est capable de penser en termes abstraits (non concrets, non palpables), de comprendre les propositions logiques et de raisonner par hypothèses. Pour Piaget, la différence qui existe entre un enfant qui s'arrête aux opérations concrètes et celui qui a atteint le niveau des opérations formelles réside sur le principe de la transitivité, par lequel une relation entre deux éléments ou objets est reportée sur d'autres éléments reliés logiquement aux deux premiers. [...]
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