"L'infortune est la sage-femme du génie" : quelles sont les conditions de validité de cette maxime de Napoléon 1er ?

Résumé du document

"L'infortune est la sage-femme du génie". Il s'agit d'une maxime attribuée à Napoléon 1er. Cette maxime nous montre que les événements malheureux qui peuvent advenir nous permettent de nous dépasser. Ainsi, nous devrions voir en eux des éléments qui nous permettent de nous grandir, de nous renforcer. Nous utilisons généralement cet aphorisme pour souligner que les luttes et les combats ont une dimension positive, simplement parce qu'ils nous permettent d'acquérir une nouvelle expérience, d'être mieux armés face à l'existence. Pour nous, futurs psychologues, cette maxime nous montre que le malheur peut apporter quelque chose de positif et qu'il est donc possible de penser le mal comme processus de construction, d'édification et de résilience, et pas forcément comme processus qui mène à la psychopathologie.
Il s'agira de déterminer les conditions de validité de cette maxime à forte connotation résiliente ? Quelles sont les conditions pour qu'un être humain surmonte l'adversité et développe sa résilience ? Cette maxime est-elle réellement valide pour tous ?

Extraits

[...] Lorsque que traumatisme désigne l'effet sur l'individu d'un événement, on parle d'événement traumatogène ou potentiellement traumatique. La notion de traumatisme psychique ne se réduit pas à cette conception factuelle. Par ailleurs, un même "événement" vécu par plusieurs personnes, pourra avoir des effets traumatiques très différents d'une personne à l'autre. Pour avoir un effet potentiellement traumatique, l'événement doit représenter une menace pour l'intégrité de la personne, dépassant ses possibilités de réaction, survenant de manière soudaine et non anticipée, et s'accompagnant d'un sentiment de terreur, de détresse, d'effroi, de solitude, d'abandon. [...]

[...] L'infortune est la sage-femme du génie, quelles sont les conditions de validité de cette maxime de Napoléon 1er ? Introduction "L'infortune est la sage-femme du génie". Il s'agit d'une maxime attribuée à Napoléon 1er. Cette maxime nous montre que les événements malheureux qui peuvent advenir nous permettent de nous dépasser. Ainsi, nous devrions voir en eux des éléments qui nous permettent, de nous grandir, de nous renforcer. Nous utilisons généralement cet aphorisme pour souligner que les luttes et les combats ont une dimension positive, simplement parce qu'ils nous permettent d'acquérir une nouvelle expérience, d'être mieux armés face à l'existence. [...]

[...] Pour lui, le génie naitrait par le malheur. Par exemple, durant son enfance, de 9 à 15 ans, il entre à l'École royale militaire de Brienne. Napoléon va se trouver dans un environnement difficile et parfois hostile. Il souffre de la séparation d'avec sa mère qu'il adore. Les autres élèves de l'école appartiennent à la haute noblesse de France et ils se montrent arrogants et parfois méprisants à l'égard du pauvre petit corse. Napoléon ne se laisse toutefois pas abattre par l'adversité. Il se réfugie dans l'étude. [...]

[...] Cependant parmi les instruments élaborés et ayant des qualités psychométriques satisfaisantes se trouvent l' inventaire de facteurs de risque familial-variante Parents (IFRF-P). Il est constitué de 48 items et peut être rempli en dix à quinze minutes. Il permet d'évaluer la survenue d'événements spécifiques (séparation parentale, deuil, perte, etc.) et l'adversité chronique (les troubles mentaux des parents). L'IFRF-P offre un indice concernant le risque en matière de santé mentale de l'enfant. Chacun des items est conçu pour évaluer un facteur de risque différent. Les items ont été regroupés en fonction de cinq domaines de risque qui constituent des objectifs potentiels. [...]

[...] Rumeur ou certitude, il aurait été initié en Égypte à la franc-maçonnerie. Napoléon Bonaparte était doté d'une intelligence exceptionnelle. Doué en mathématiques, il inventa même un problème qu'il exposa devant l'Institut. Cependant, il n'en dévorait pas moins des traités d'art militaire, lisait les philosophes (comme Montesquieu, Rousseau et Voltaire) et les grands penseurs politiques (dont Mirabeau et Necker). Il était capable de travailler 18 heures par jour ! Pourtant, la seule matière qu'il ne parvint jamais à maîtriser fut l'orthographe. Apparemment, cette lacune ne l'a pas trop handicapé. [...]