En se donnant pour objet d'étude les états de conscience en se positionnant comme l'étude de la vie intérieure, la psychologie à la 1re personne ne fait aucune concession à la notion d'inconscient. En effet, avant Freud, on pensait que tout ce qui est d'inconscient est d'ordre biologique et tout ce qui est conscient et d'ordre psychique. Par contre, on a conscience de nos états. Freud va renverser cette tendance et parler d'inconscient psychique.
« Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu'il faut bien percevoir par la conscience tout ce qui se passe en nous en fait d'acte psychique »
Comment justifier cette démarche ? Quelles sont les différences déterminantes de la personnalité ? Qu'en est-il de la liberté et de la responsabilité de l'homme dans ces actions ?
[...] A ce stade, le gars découvre le plaisir de la masturbation et il élimine le complexe d'Oedipe. La jeune fille, à ce stade, est celui de l'incitation clitoridienne et il est marqué par la frustration de l'insuffisance de son pénis dans sa rivalité avec les gars. Puis vient une période de latence pendant laquelle la sexualité semble endormie et ne se réveillera que plus tard à la puberté. V Les critiques Les objections formulées à l'encontre de Freud sont apparues très tôt et viennent de ces propres disciples. [...]
[...] Il est courant que le patient projette ses sentiments que lui parfois dans un déferlement amoureux qui peut même s'accompagner de comportements agressifs. C'est ce qu'on appelle le phénomène de transfert. Cet élan n'est pas réel même s'il parait sincère. Freud relate l'histoire personnelle de l'un de ces mais dont la belle fille s'est éprise de lui en le mettant en garde. Ce trop-plein d'excitation est à considérer comme un symptôme et témoigne de l'existence d'anciennes relations amoureuses, d'un choc affectif ou de désirs frustrés. [...]
[...] Pour Sartre, l'idée d'inconscient est irrecevable parce qu'elle atteste de la mauvaise foi. La pulsion refoulée en tant qu'elle procède d'une censure a été consciente puisqu'on ne peut s'interdire que de ce dont on a pleinement conscience sinon il y a contradiction. De ce fait, on ne peut expliquer le refoulement comme étant les faits de forces aveugles sur lesquelles on n'a pas prises. De plus, on s'explique mal que la même personne soit capable de faire cette différenciation discriminatoire en laissant passer les impulsions sexuelles licites comme la faim, la soif, le sommeil et puisse relâcher sa surveillance qu'elle peut même être trompée par les déguisements de l'instinct. [...]
[...] Quand on me demande comment on devient psychanalyste, je réponds : par l'étude de ses propres rêves. II Analyse des rêves : La démarche psychanalytique Freudienne Avant Freud, l'homme était quasiment absent de ses rêves c'est-à-dire qu'il n'est pas considéré comme le principal agent. Dans un premier temps on a considéré que c'est un être transcendal (dieu ou démon) qui se manifeste à l'homme à travers les songes. Ainsi en vient-on à les consulter pour en découvrir les augures c'est-à-dire ce dont ils présagent. [...]
[...] Le rêve est essentiellement l'expression d'une pulsion refoulée. C'est la manifestation d'un désir inconscient et frustré. Exemple : Freud relate dans ses travaux le cas d'un de ses patients qui est obsédé par une image d'un homme tout de noir costumé et coiffé d'un chapeau. Pour comprendre cette curiosité, il faut avoir derrière le contenu manifeste la dimension latente. C'est la forme du rêve avec ses agents qui jouent un rôle dans un cadre spécifique et qui raconte une histoire. [...]
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