L'idée qu'une partie de nous n'appartient pas à la conscience ne date pas d'aujourd'hui. Même si Freud est l'un des premiers à qualifier l'inconscient comme un processus psychique dont l'existence nous est démontrée par ses manifestations mais dont par ailleurs nous ignorons tout il n'est pas le premier Descartes et Leibniz ont eu aussi leur propre réflexions dès le 17e siècle.
Dès lors on peut d'ores et déjà se demander si l'inconscient est une partie de nous-mêmes?
Le « mot » partie associé à celui d'inconscient signifie que l'inconscient ne serait pas seul mais coexisterait avec d'autres parties. Mais quelles sont ses parties, ont-elles un lien?
[...] Ce qui nous renvoie à une citation de Freud qui désigne la conscience comme une large échelle de gradations dans l'intensité ou la clarté.» Ces exemples nous renforcent dans l'idée que l'inconscient est une partie d'un appareil psychique. Bergson affirme que la conscience n'est pas tout notre psychisme, mais a surtout pour rôle de présider à l'action et d'éclairer un choix Il y a donc des états psychologiques qui existent sans pour autant être conscients, mais ne sont juste pas utile au moment présent. L'inconscient fait partie de l'appareil psychique. [...]
[...] La névrose a elle aussi une signification bien précise. Elle se définit par des obsessions, des manies qui perturbent le comportement sans détruire la personnalité de l'individu. Elle a une signification cachée. On peut prendre l'exemple de Freud qui raconte le cérémonial d'une jeune fille chaque soir avant de se coucher ou elle voulait laisser la porte de sa chambre et celle de ses parents ouvertes. Une analyse de la jeune fille a permis de découvrir qu'elle avait des désirs d'incestes envers son père et que de ce fait laisser la porte ouverte empêchait ses parents d'avoir une relation sexuelle. [...]
[...] L'inconscient est-il une partie de nous-mêmes? L'idée qu'une partie de nous n'appartient pas à la conscience ne date pas d'aujourd'hui. Même si Freud est l'un des premiers à qualifier l'inconscient comme un processus psychique dont l'existence nous est démontrée par ses manifestations, mais dont par ailleurs nous ignorons tout il n'est pas le premier Descartes et Leibniz ont eu aussi leurs propres réflexions dès le 17e siècle. Dès lors, on peut d'ores et déjà se demander si l'inconscient est une partie de nous-mêmes? [...]
[...] L'inconscient peut se manifester de différentes manières. Les lapsus révélateurs en sont un premier exemple. En effet, ils attestent d'une relation entre le conscient et l'inconscient. C'est le cas lorsqu'une personne dit le contraire de ce qu'elle veut dire, mais n'en pense pas moins forcément. On peut y voir une intervention indirecte de l'inconscient, mais toujours à travers le conscient. Les lapsus peuvent se comparer aux actes manqués c'est lorsqu'une personne oublie de faire quelque chose involontairement, mais qu'au fond d'elle elle ne tenait pas à le faire. [...]
[...] Il Reste le moi qui se trouve entre les exigences des deux instances contradictoires. Le ça cherche à contourner la censure du surmoi. On peut alors voir le psychisme comme un appareil constitué de différentes instances en conflits entre la conscience et l'inconscient. L'inconscient est constitué de contenue refoulé, des images, des souvenirs, des fantasmes qui n'ont pas eu accès au domaine du conscient. C'est le refoulement. On constate donc que l'inconscient est une partie d'un tout qui coexiste dans l'appareil psychique de l'homme. [...]
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