On disserte très peu sur le sentiment paternel et presque toujours pour souligner sa faiblesse. Il est incontestable qu'il est moins vif, moins précoce que le sentiment maternel ; il reste trop souvent dans l'ombre, une ombre qui fait parfois un peu peur, car le père représente l'autorité et le châtiment plus que la tendresse.
En minimisant le rôle de l'amour paternel, on commet une injustice. Ayant admis l'idée que ce sentiment est faible, les parents estiment qu'ils n'ont pas à en favoriser l'éclosion. Ils ne parlent donc guère à leur fils des enfants qu'il aura un jour et ils ne le préparent pas à sa tâche d'éducateur. C'est ainsi que s'accrédite en lui le sentiment que son rôle paternel se borne, en somme, à gagner le plus d'argent possible et à distribuer les fessées lorsque la mère n'arrive plus à maitriser la situation.
Bien des garçons, surtout entre leur dixième et leur quatorzième année, s'occupent des petits enfants avec beaucoup de sollicitude ; ils savent les amuser, les consoler habilement. Tout garçon normal en est capable. Seulement, tandis qu'on fait tout pour développer le sentiment maternel chez la fillette, on ne fait presque rien pour préparer le garçon à son rôle de papa.
[...] Il faut réagir en écartant ces erreurs d'éducation qui étouffent de sentiment paternel. Surtout, il faut se souvenir pour soi-même et enseigner aux garçons que l'Être Suprême, le Dieu unique dont la sollicitude veille sur nous avec une incomparable tendresse, est en réalité Notre Père Il n'y a donc aucune raison pour que les sentiments paternels soient moins profonds et moins sublimes que les sentiments qui unissent une mère à son enfant. Lorsqu'on songera davantage à tout cela, la famille sera imprégnée de cette certitude, les mamans seront mieux soutenues dans leur tâche et les enfants plus heureux. [...]
[...] L'importance de l'amour paternel On disserte très peu sur le sentiment paternel et presque toujours pour souligner sa faiblesse. Il est incontestable qu'il est moins vif, moins précoce que le sentiment maternel; il reste trop souvent dans l'ombre, une ombre qui fait parfois un peu peur, car le père représente l'autorité et le châtiment plus que la tendresse. Éveiller le sentiment paternel En minimisant le rôle de l'amour paternel, on commet une injustice. Ayant admis l'idée que ce sentiment est faible, les parents estiment qu'ils n'ont pas à en favoriser l'éclosion. [...]
[...] La vision quotidienne de cette entente donne une impression de stabilité et d'équilibre qui retentit de la façon la plus favorable sur le développement. C'est pourquoi l'amour paternel a tant d'importance pour l'enfant, quoiqu'il agisse apparemment moins que celui de la mère dans les détails de la vie courante. Bibliographie indicative Le père dans la périnatalité Erès / 1996 La déchirure paternelle [Texte imprimé] Hurstel, Françoise / 3e éd. [...]
[...] Il redevient alors un grand enfant et partage avec un plaisir sans bornes les jeux du petit. Qui sait si, des deux, ce n'est pas lui qui s'amuse le plus ! Il ferait des folies pour briller de plaisir les innocentes prunelles, au point d'obliger la mère à les gronder parfois tous deux comme des enfants turbulents. Il est donc aisé pour le père de bien s'entendre avec ses enfants lorsqu'ils ont cet âge ; la mère a encore sur eux presque toute son autorité et ne fait pas trop souvent appel aux foudres paternelles pour punir les sottises commises en l'absence du père. [...]
[...] Les choses changeraient peut-être si l'on donnait satisfaction au Conseil International des Femmes qui ont demandé à l'UNESCO d'inviter les gouvernements à étudier la question de l'enseignement des arts ménagers et de la puériculture pour les deux sexes ».Cette idée est très juste à condition qu'on ne tienne pas compte des abus que pourrait favoriser cette proposition. Il ne s'agit pas d'asservir l'homme aux travaux domestiques, pas plus d'ailleurs que la femme qui tient bien sa maison. Les travaux ménagers sont aussi honorables que la pratique d'un métier ou l'exercice d'une fonction publique. Jusqu'à présent, les maris ont toujours pu échapper à une complète domestication en invoquant leur ignorance, leur maladresse car les hommes sont d'une incroyable modestie dans ce domaine- là, bien entendu. [...]
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