Dans la seconde moitié du 18e siècle, l'hystérie occupe une grande place (comme la dépression au 20ème siècle). Au 19e siècle, on décrit souvent les troubles hystériques qui n'ont pas de rapport mais qui sont des troubles neurologiques. Par exemple, on découvre au 19e siècle la perte de la perception des couleurs (achromatopsie). On attribue donc à tort ces troubles de la vue à l'hystérie. Ce document va traiter de ce phénomène d'après les études de J. Bruner et de S. Freud.
[...] Avant, les communautés ont aussi essayées d'interpréter la nature, leur place dans l'univers. Ca a donné des cosmologies qui débouchent souvent sur l'astrologie (qui a au moins le mérite de placer l'homme dans le monde). En médecine, il y a un côté scientifique, savant, et il y a sur le marché médical de nombreuses propositions qui ne relèvent pas de la science, ce sont les médecines alternatives (ou médecines parallèles) comme l'homéopathie, l'acupuncture Cette frontière entre science et non- science n'est pas claire. [...]
[...] Ils vont trouver de nouveaux comportements à étudier. Le développement des sciences de la nature change par exemple la médecine qui devient scientifique. Fin du 19ème siècle : les concepts philosophiques sont devenus dominants. Ce sont des concepts fédérateurs qui trouvent leur utilité dans les sciences de la nature et aussi une pertinence en science de la vie. DUALISME : Dans le dualisme, on fait l'hypothèse qu'il existe deux substances, deux réalités : le corps et l'esprit. On est naturellement dualiste par notre expérience. [...]
[...] Il y a une méprise sur le but réel de la cure. La cure psychanalytique ne doit pas chercher à normaliser le patient, ils la conçoivent comme une expérience personnelle, une expérience de vérité. Freud lui-même est prudent dans les études sur l'hystérie. Les patients espèrent voir disparaître leurs troubles, leurs demandes sont parfois très vagues et parfois très précises (ex. : remédier à des phobies). Objet de guérison : permettre au sujet, grâce à la cure, d'aimer et de travailler. [...]
[...] - A partir de 1892, Freud abandonne son programme sur l'hypnose mais ne s'en désintéresse pas. Il parle de la psychanalyse pour la première fois. - 1921 : il revient à l'hypnose en l'utilisant comme modèle théorique. Raisons pour lesquelles Freud abandonne l'hypnose : - Nombre relativement limité de personnes hypnotisables. - Instabilité de ces effets. Il y a toujours une incertitude, les résultats ne sont pas toujours garantis, le retour est possible et le recours à l'hypnose à chaque fois peut créer une dépendance. [...]
[...] Les premiers psychanalystes avaient une formation de médecin et de psychiatre. Seules les connaissances du médecin permettent de départager l'origine psychique et l'origine organique. En 1925, un psychanalyste, Théodor Reik (1888-1969), fait partie d'un des premiers cercles de la psychanalyse et se voit accuser de charlatan car il pratique la psychanalyse sans être médecin. Il y aura donc un procès pour pratique illégale de la médecine. Cela entraîne une prise de position de Freud : la question de l'analyse profane. [...]
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