1845 Wilhelm GRIESINGER, psychiatre allemand, publie « La Pathologie et la Thérapie des Maladies Psychiques ». Il est l'un des représentants du courant organiciste, courant selon lequel les maladies mentales sont causées par des lésions du cerveau, et sont donc ...
[...] Onze ans plus tard, il devient professeur de psychiatrie à l'Université John Hopkins de Baltimore. Selon lui, les troubles mentaux sont des modes de réactions inadéquats à des situations diverses, leur traitement doit donc aider le patient à trouver l'adaptation la plus efficace Clifford BEERS publie A mind that found itself traduit en français sous le titre Raison perdue, raison retrouvée : autobiographie d'un malade mental Enfant, il assiste aux crises d'épilepsie de son frère aîné et craint de contracter cette maladie. [...]
[...] Il publie Le mythe de la maladie mentale Suite à ces controverses, un nouveau courant apparaît : l'anti- psychiatrie, qui condamne la pratique de la psychiatrie dans ses formes institutionnelles. En Angleterre, ce courant est représenté notamment par COOPER, LING, etc. En Italie, le mouvement se développe dans le contexte d'une psychiatrie parfaitement statique et répressive, restée sous le régime fasciste Avec Franco BASAGLIA commence l'expérience de Gorizia où un travail considérable est effectué sous le signe de la libération. Il publie Qu'est-ce que la psychiatrie ? [...]
[...] Cependant, on passe d'un optimisme sauvage à un pessimisme glacial. Cette période d'intense pessimisme durera jusqu'en 1875. Dans les années suivantes, une multitude d'événements va changer l'humeur du public et amorcer une nouvelle hausse de l'optimisme Emile KRAEPELIN, psychiatre allemand dont les contributions à la psychologie moderne sont mondialement reconnues, publie Compendium der Psychiatrie et souligne l'importance des pathologies organiques Jean-Martin CHARCOT publie Leçons sur les maladies du système nerveux important ouvrage en cinq volumes. CHARCOT, neurologue, est élu à l'Académie Nationale de Médecine en 1873 ; il devient ensuite titulaire de la première chaire de neurologie créée dans le monde en 1882 ; puis il est élu à l'Académie des Sciences en 1883. [...]
[...] Ce nouveau courant aura deux principaux effets : la désinstitutionalisation et de nombreux changements dans les fonctionnements des hôpitaux. Les tendances actuelles vont à la diversité des approches de la psychopathologie ; les connaissances de la personne, des processus mentaux et des pathologies sont donc meilleures. L'optimisme actuel est donc réaliste, du moins plus réaliste qu'à la fin du XVIIIème siècle, car basé sur des connaissances approfondies et solidement prouvées. [...]
[...] Le culte de curabilité se développe, insistant sur le fait que tout malade peut guérir. Ces diverses actions vont contribuer à une forte augmentation de l'optimisme général, qui atteindra son maximum en 1841. A l'appui, des statistiques : selon les professionnels des malades pris en charge sont guéris. Cependant, ces statistiques sont erronées : on comptabilise comme guérison chaque sortie d'un malade (même si un malade rechute et est réhospitalisé ; par exemple, le cas d'une jeune femme américaine traitée six fois dans la même année). [...]
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