Le terme graphologie provient de la combinaison de deux termes grecs : graphein (écrire) et logos (la parole), ainsi le mot graphologie signifie le discours de l'écriture et désigne « la technique de l'interprétation de l'écriture considérée comme l'expression de la personnalité ». Malgré ce que nous serions tenté de croire, la graphologie est un terme très récent, ce terme fut créé au XIXe siècle par l'Abbé Michon, l'un des fondateurs de la graphologie moderne. Bien que l'idée de graphologie existât déjà avant l'an 0 dans la Chine impériale, elle ne s'est développée concrètement qu'à partir du XIXe siècle en France. Cette graphologie française veut qu'un ensemble de caractères graphiques permette de déterminer des traits de la personnalité de l'auteur des caractères. Au XXe siècle, comme aujourd'hui, la graphologie n'a que très peu, voire pas du tout évolué, mais elle s'est répandue dans la vie professionnelle.
Il s'agit donc, ici, de se demander, qu'est-ce que la graphologie d'aujourd'hui ?
D'abord, dans une première partie, nous verrons l'histoire de la graphologie, son évolution jusqu'à aujourd'hui, puis une seconde partie nous emmènera découvrir l'analyse graphologique et dans une troisième partie, nous nous pencherons sur la graphologie dans l'actualité.
[...] C'est un bon révélateur de la volonté. Ecriture inclinée et écriture renversée L'écriture inclinée forme avec la ligne de base un angle plus ou moins aigu sur la droite. Cette écriture indique que l'affectivité, l'émotivité et la sensibilité tendent, chez la personne, à prendre le pas sur la raison. Si l'écriture est peu inclinée, la sensibilité existe mais elle est généralement bien contrôlée par la volonté. Si l'écriture est normalement inclinée, elle indique une nature sensible, parfois impressionnable. Si l'écriture est accompagnée de courbes, cela indique la douceur et la bienveillance, si elle est associée à un tracé appuyé cela indique la sensibilité. [...]
[...] Histoire de la graphologie A. Les origines de la graphologie L'étude de la personnalité par l'écriture, appelée graphologie, bien qu'elle se soit principalement développée au cours du XIXe siècle, est déjà présente bien avant l'an 0 en Chine : pour les Chinois, tout d'abord l'interprétation des symboles écrits servait à la prédiction de l'avenir, mais un rapprochement entre écriture et personnalité s'est rapidement développé dans leurs pensées. Ainsi, dès le Vème siècle avant Jésus-Christ, Confucius[1] déclare : Ne faites pas confiance à un homme dont l'écriture oscille comme un roseau sous le vent Yang Xiang[2] expliquera un peu plus tard une notion concrète de graphologie à travers cette phrase : Les mots que nous disons sont la voix de notre esprit, les caractères que nous écrivons en sont la peinture. [...]
[...] Cependant, malgré ce que nous pourrions croire, cet ouvrage ne fut découvert qu'après le développement de la graphologie au XIXe siècle[4]. Johann Kaspar Lavaler Johann Kaspar Lavater, théologien suisse et écrivain de langue allemande du XVIIIe siècle, est à l'origine de la graphologie actuelle, d'ailleurs l'abbé Michon le surnommera, au XIXe siècle, l'ancêtre de la graphologie Lavater va vivre dans un univers d'intellectuels, côtoyant tour à tour écrivains et philosophes ; son intérêt se portera essentiellement sur la physiognomonie, science qui se propose de connaître les hommes par l'étude de la conformation de leur corps, de leur visage En 1778, il fait publier l'ouvrage qui le fera connaître en Europe, ouvrage s'intitulant L'Art de connaître les hommes par la physionomie, dans lequel il parle essentiellement de physiognomonie, mais où aussi sont présentes 10 pages sur la graphologie, par lesquelles il met en parenté la physiognomonie et l'écriture et ainsi Lavater esquisse un système d'écriture, un système de liens entre écriture et caractère. [...]
[...] La lenteur signifie la paresse, l'indécision, le manque de jugement, l'entêtement. Cependant la personne à l'écriture lente a des qualités telles que la prudence, la réflexion, la patience et la discrétion. Etude contrainte et écriture spontanée L'écriture contrainte a une allure générale gênée associée au ralentissement et à l'hésitation du tracé. Cette écriture est un indice de tendance à se dissimuler, de la simple dissimulation jusqu'à la réserve systématique. A l'opposé, l'écriture spontanée est tracée dans un mouvement simple, d'entière sincérité comme si elle se formait elle-même. [...]
[...] ; quel sera son mode de management ? L'entreprise souhaite faire évoluer un collaborateur vers un poste à dominante plus commerciale, avec beaucoup de déplacements et se demande : a-t-il la fibre commerciale ? ; sera-t-il à l'aise dans un poste plus relationnel ? Le bilan de compétences : Lorsque le recruteur dispose d'un avis graphologique avant entretien, cela peut lui éviter de voir des candidats pour rien et donc de perdre du temps, ou, à l'inverse, lui permettre de recevoir des candidats peut-être un peu " justes " en termes d'expérience, mais dont l'écriture reflète le dynamisme, la maturité, l'aptitude à prendre rapidement des responsabilités d'encadrement par exemple. [...]
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