Tous les psychanalyste, de part leur formation expérentielle sur le divan dépendent de Freud, le premier.
De nombreux psychanalystes sont pris dans un roman familial psychanalytique préjudiciable car l'histoire de Freud a été souvent hagiographique.
Cette adhésion qui annule de nombreux aspects négatifs de Freud n'est pas sans effet détestable sur la pratique de la psychanalyse.
Que faire pour changer cet état de fait ? En tout cas ne plus mentir et prendre en compte l'histoire freudienne dans ses filiations, toutes, positives et négatives (...)
[...] Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation et l'importation des ouvrages contrefaisants. Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à euros d'amende. Donc tout auteur de bonne foi peut me citer selon les us et coutumes de toute publication, soit en donnant au lecteur les références d'une citation. La forme sera ici : JEANCLAUDE Chr, Comment liquider le transfert à Freud, www.oodoc.com page (page de la citation). [...]
[...] Pankejeff - alias l'Homme aux Loups ou l'affaire Emma Eckstein particulièrement lamentable). Outre de probables erreurs d'appréciation quant à la gravité des cas, le fait que pour Freud les analysants représentent d'abord pour lui du matériel pour alimenter sa réflexion n'étaient pas pour permettre à ces personnes de s'y retrouver, bien au contraire. Parallèlement imperméable à la métaphysique (il se dit constitutionnellement incapable de s'intéresser à la philosophie en parlant plus particulièrement de Schopenhauer, lorsqu'on le soupçonne d'avoir piqué sa notion d'inconscient chez ce grand philosophe ; la philosophie le rebute surtout parce qu'elle propose des systèmes globaux et fermés d'explication obstruant toute relance de l'interrogation), il va s'acharner avec ses outils scientifiques, au tout début de la psychanalyse, en écrivant l'Esquisse d'une psychologie scientifique (Entwurf einer Psychologie, 1895) à tenter de relier la psychologie et la physiologie du cerveau en élaborant une théorie sensée rendre compte de la perception, de la mémoire, de la pensée et de l'affectivité. [...]
[...] Autrement dit, qu'est-ce qu'un analyste ? Quel itinéraire de formation pour être analyste ? Et là-dessus, quasiment tout le monde est d'accord (faire une analyse, des supervisions, travaux théorique au sein d'échanges, etc.). Et pourtant ce sont en permanence les cloisonnements qui sont mis en avant et en dernier ressort, d'où vient-il l'analyste alors que tout le monde est d'accord pour dire que ce n'est pas le plus important ? Donc étonnement et questionnement : alors que l'essentiel des psychanalystes est d'accord sur la formation ainsi que sur l'absence d'intérêt de porter attention au cursus universitaire (ou autre) d'un analyste, dès que ces mêmes analystes doivent débattre dans la cité des critères de légitimité et de pertinence pour être praticien de la psychanalyse, subitement ils se focalisent (s'acharnent) à mettre en avant leur statut universitaire et oublient leur choix d'être analyste moi, je suis psychiatre ! [...]
[...] Outre le fait que cette question est d'actualité en Europe depuis maintenant plus de 15 ans, outre que cette question est vive en France depuis une bonne dizaine d'années, outre que cette question fut brûlante, déjà du temps de Freud, aux Etats-Unis et fut tranchée dès les années 50 (la psychanalyse sera médicale) avec les conséquences que l'on connaît psychanalyse devenue une technique pour adapter le sujet à l'idéologie dominante, psychanalyse-étalon servant de référence à l'évaluateur en santé mentale), il me paraît pertinent de se référer au processus même du refoulement ainsi qu'aux mécanismes de la formation de symptôme pour éclairer ce retour brutal sur la scène public d'un nœud consubstantiel à la naissance de la psychanalyse. Donc rien ne s'est éteint et seule l'amnésie collective des psychanalystes maintenait l'illusion que la psychanalyse avait trouvé son habitus au sein de la cité. Au-delà d'une stratégie politique de la part de Freud pour espérer asseoir la psychanalyse, je crois qu'il faudrait tenter d'interroger ce qui pouvait le motiver dans ses coulisses à lui (Ics). [...]
[...] Pourquoi ne parle-t-il pas d'un psychanalyste sauvage tout simplement, et ceci pour mettre en garde toute personne qui s'improviserait psychanalyste sans formation, INDEPENDAMMENT DE SA FORMATION INITIALE ? Je terminerai en relevant qu'à l'égard de ce psychanalyste sauvage il termine son texte avec beaucoup de mansuétude puisqu'il écrit : Pour le cas de la dame, dont nous avons entendu la plainte portée contre ce médecin, j'inclinerais à penser que le psychanalyste sauvage a fait tout de même davantage pour sa patiente que n'importe quelle éminente autorité, qui lui aurait raconté qu'elle souffrait d'une névrose vasomotrice Même tolérance finalement que pour les pirates de 1926 sauf que le pirate de 1910 est un médecin. [...]
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