Freud commence par distinguer les deux formes de pulsion : d'une part les pulsions sexuelles (ou Eros), d'autre part la pulsion de mort.
La pulsion sexuelle englobe : la pulsion sexuelle non inhibée, les motions pulsionnelles inhibées quant au but, les motions sublimées qui en dérivent et la pulsion d'autoconservation.
Sa fonction est de compliquer la vie en rassemblant la substance vivante et de maintenir cette substance. (Pulsion de création)
La pulsion de mort est représentée par le sadisme. Selon Freud, chez les êtres pluricellulaires, elle ne s'exprime plus au niveau de la cellule individuelle mais au niveau de la musculature, sous une forme atténuée : la pulsion de destruction tournée vers l'extérieur et l'altérité.
Sa fonction est de ramener le vivant organique à l'inanimé.
[...] Freud pose 2 questions (p. 284) Mais avant d'y répondre, il fait une précision. Plutôt qu'une opposition entre deux espèces de pulsion, il faut voir une polarité de l'amour et de la haine. L'observation clinique révèle que l'amour peut se transformer en haine et inversement. Or, si cette transformation n'est pas une simple succession temporelle, il faut nuancer la distinction entre les deux formes de pulsions car celle-ci supposerait l'existence de processus physiologiques aux directions opposées. Exemples clinique de transformation : la paranoïa persecutoria. [...]
[...] Freud : Le Moi et le Ça, « Les deux espèces de pulsion » Distinction théorique entre les 2 sortes de pulsion. Freud commence par distinguer les deux formes de pulsion : d'une part les pulsions sexuelles (ou Eros), d'autre part la pulsion de mort. La pulsion sexuelle englobe : la pulsion sexuelle non inhibée, les motions pulsionnelles inhibées quant au but, les motions sublimées qui en dérivent et la pulsion d'autoconservation. Sa fonction est de compliquer la vie en rassemblant la substance vivante et de maintenir cette substance. [...]
[...] Le rejet des substances sexuelles lors de l'acte sexuel correspond en quelque sorte à la séparation entre le soma (soma mortel) et le plasma germinal (cellules qui contribuent à la reproduction, à la conservation de la vie). →Similitude entre l'état qui suit la satisfaction sexuelle complète et le moment de la mort / la procréation et la mort chez les espèces dites inférieures : ces êtres vivants meurent de la reproduction. Dans la mesure où Eros est mis hors-jeu par la satisfaction, la pulsion de mort a « les mains libres pour exécuter ses desseins. [...]
[...] A quoi ressort-elle ? Que signifie-t-elle ? Sur les pulsions sexuelles, on peut observer plusieurs processus qui rentrent dans un même cadre : les pulsions partielles communiquent entre elles. Une pulsion issue d'une source érogène peut abandonner sont intensité pour renforcer une autre pulsion partielle issue d'une autre source. - Il semble probable que cette énergie déplaçable provient de la réserve de libido narcissique (Eros désexualisé/ libido désexualisée). En effet, les pulsions érotiques sont plus plastiques que les pulsions destructrices. [...]
[...] Union et désunion des deux espèces de pulsion. Il convient d'admettre que ces deux formes se combinent régulièrement et à grande échelle. Cependant, Freud établit la possibilité de désunion – plus ou moins complète – des 2 espèces. La composante sadique de la pulsion sexuelle est un exemple d'union pulsionnelle au service d'une fin (le plaisir La pulsion de destruction est souvent mise au service d'Eros. Le sadisme, indépendant (de la pulsion sexuelle sous sa forme de perversion constitue un modèle presque parfait de désunion. [...]
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