Freud : Inhibition, symptôme et angoisse, Chapitre 7

Résumé du document

Dossier de psychologie clinique/psychanalyse analysant en détail le chapitre 7 de Freud : Inhibition, symptôme et angoisse. Les notions clés du chapitre sont définies, détaillées et illustrées par des cas concrets issus de l'oeuvre freudienne. Ce commentaire de texte fait réellement le tour de la question de l'angoisse chez Freud, étudiée à travers la phobie mais également les autres types de névroses. Sont également abordées la thèse d'Otto Rank sur l'angoisse ainsi que les théories de postfreudiennes de l'angoisse.

Extraits

[...] Son but est de détourner sur lui l'attention et ainsi de focaliser l'angoisse ou de provoquer la fuite afin de l'éviter. L'objet phobique est écran devant la castration. Le choix d'un objet phobogène est une mesure défensive qui limite le danger en raison des mesures d'évitement qu'elle permet. Dans cette mesure et comme l'affirme Freud, cette formation de substitut a deux avantages : tout d'abord elle esquive un conflit d'ambivalence (car le père est à la fois aimé et détesté) et aussi elle permet au Moi de suspendre le développement d'angoisse. [...]

[...] Il est l'instance du registre imaginaire par excellence, donc des identifications et du narcissisme. Narcissisme : amour que porte le sujet à lui-même pris comme objet. Névrose : affection se caractérisant par des troubles du comportement dont le sujet est conscient, mais qu'il ne peut dominer. Objet : ce qui oriente l'existence de l'être humain en tant que sujet désirant. Phobie : Attaque de panique devant un objet, un animal, un aménagement particulier de l'espace qui joue comme signaux d'angoisse. S. Freud l'appelle hystérie d'angoisse. [...]

[...] Douleur morale : sentiment prolongé de peine et de souffrance mentale. Economique (point de vue) : se dit d'un point de vue qui prend en compte l'énergie psychique, énergie en droit quantifiable, dont on pourrait évaluer par exemple la diminution ou l'augmentation. Etiologie : cause(s) de la maladie Fixation : liaison privilégiée de la libido à l'endroit d'objets, d'images ou de types de satisfaction libidinale attachée aux stades prégéntiaux. Hystérie d'angoisse : consiste à fixer la libido, devenu libre sous forme d'angoisse flottante, sur une phobie déterminée. [...]

[...] Or paradoxalement, Freud se rend compte que l'angoisse et la paralysie qu'elle entraîne paraît bien la solution la moins appropriée pour échapper au danger, à la différence d'une réaction de fuite ou de lutte par exemple. L'angoisse n'a apparemment aucun but, et on s'interroge donc sur son utilité. Mais cette impression d'inefficacité apparente s'efface si on y regarde de plus près : l'angoisse éveille la vigilance (l'attention) qui permet au sujet d'être mieux préparé à affronter un danger, la conséquence motrice est la fuite ou la défense active. [...]

[...] L'agoraphobie est toujours accompagnée d'angoisse très élevée et d'états de panique. Lorsque l'individu est en état de panique, il peut connaître divers symptômes corporels, tels avoir de la difficulté à respirer, impression de perdre l'équilibre, engourdissements, tension musculaire, tremblements ou palpitations cardiaques. De plus, ces sensations sont souvent accompagnées de pensées dramatiques comme par exemple avoir l'impression de mourir, d'avoir une crise cardiaque, perdre le contrôle de ses actes ou encore de se rendre ridicule en public. Ces attaques de panique surviennent généralement à l'extérieur de la maison et les agoraphobes finissent par éviter de sortir par peur d'avoir ces attaques de panique à la fois terrifiantes et épuisantes. [...]