De tout temps, le placement en nourrice a été utilisé pour assurer la survie d'enfants qui n'avaient pas de parents ou qui avaient des parents ne pouvant s'en occuper. Il y avait aussi le placement des jeunes pour travailler dans des fermes, dans des familles. Cette mise à distance était relativement répartie dans toutes les classes sociales. Actuellement cette pratique est réservée aux classes très défavorisées.
Le mot « placement » heurte car il met l'enfant au niveau d'un objet, ce mot est remplacé par « prise en charge ». Les familles concernées par le placement sont souvent définies par le vocable « cas social » : présentent des perturbations plus ou moins graves dans la dimension psychosociale. Ces défaillances parentales se traduisent par des difficultés d'insertion socioprofessionnelle : personnes en difficulté par rapport au monde du travail et qui connaissent des difficultés de la stabilité affective : des familles très défaites, refaites.
[...] Parfois ces enfants font tout pour faire échouer le placement. Des familles d'accueil peuvent jouer un rôle thérapeutique, d'autres ne le permettent pas. Et ce quel que soit l'âge de l'enfant lors du placement. Chez tous les enfants, trace d'un parent idéalisé. Souvent les placements familiaux ne semblent pas jouer un rôle suffisamment réparateur en générant parfois d'autres sources de frustration affective. Certains enfants vont cumuler les familles d'accueil et cette multiplication est rendue nécessaire par tous les échecs consécutifs qui vont façonner le processus d'échec à répétition. [...]
[...] Il serait important de mettre en place des pratiques de prévention de façon à éviter le placement La défaillance parentale Qu'entend-on par parentalité ? Quel que soit son niveau social, toute famille subit un ensemble de lois qui limitent sa liberté, cependant certaines familles sont plus suivies que d'autres par les services sociaux. Au-delà de la terminologie, ça se réfère à des normes, des représentations d'un certain modèle familial. La parentalité c'est l'ensemble des fonctions dévolues aux parents et l'ensemble des façons de vivre le fait d'être parent. [...]
[...] Avec des parents seuls face à leur enfant qui montrent une discontinuité dans leur comportement à l'enfant. Difficulté ou incapacité de certaines mères à reconnaître la demande de leur bébé et à y répondre de façon adéquate. Parfois ces mamans ne peuvent s'occuper du bébé réel car ça peut mettre en échec le bébé rêvé qu'elles attendaient. L'émotion suscitée par le bébé renvoie aux propres émois de la mère quand elle était petite et le bébé est de moins en moins sécurisé. [...]
[...] Le fonctionnement psychique des enfants victimes ou bénéficiant d'un placement familial Introduction De tout temps, le placement en nourrice a été utilisé pour assurer la survie d'enfants qui n'ont pas eu de parents ou qui avaient des parents ne pouvant s'en occuper. Il y avait aussi le placement des jeunes pour travailler dans des fermes, dans des familles. Cette mise à distance était relativement répartie dans toutes les classes sociales. Actuellement cette pratique est réservée aux classes très défavorisées. Le mot placement heurte car il met l'enfant au niveau d'un objet, ce mot est remplacé par prise en charge Les familles concernées par le placement sont souvent définies par le vocable cas social : présentent des perturbations plus ou moins graves dans la dimension psychosociale. [...]
[...] Epanouissement de l'enfant comme une entreprise. Les parents s'emploient à assumer cette tâche. On impose des exigences croissantes aux parents : on doit éveiller un bébé. Les parents semblent responsables du bonheur de leur enfant. Mais dans les milieux défavorisés les parents semblent en difficulté pour maintenir ces enjeux En résumé, la parentalité c'est l'ensemble des réaménagements psychiques et affectifs qui permettent aux adultes de devenir parents. C'est un processus : on n'est pas parent, on le devient au fur et à mesure. [...]
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