Fiche synthèse relative à un texte de Fonagy, établissant une comparaison systématique entre la théorie de l'attachement et la théorie psychanalytique. Cette fiche présente également les liens entre les deux théories, qu'il s'agisse de point de désaccords ou d'emprunts mutuels.
[...] Psychanalyse et théories de l'attachement sont-ils fondamentalement incompatibles ? Alors qu'une immense majorité de chercheurs nous l'affirment, Fonagy nous apporte un éclairage plus nuancé, en présentant, point par point, les similitudes, les emprunts mutuels, mais aussi les désaccords entre psychanalystes et attachementalistes Nous allons étudier ces différents points. Le développement de la personnalité est mieux étudiée en lien avec l'environnement social. Réalité concrête contre réalité psychique. Psychanalystes comme partisans de la théorie de l'attachement sont convaincus que la réalité extérieure n'est pas absorbée telle quelle par le jeune enfant : Cette réalité est filtrée par les défenses de l'enfant pour former une réalité psychique propre à l'individu, fruit du vécu extérieur et de sa personnalité intérieure, dépendant ainsi directement des stratégies de défense de l'enfant. [...]
[...] Là encore, psychanalystes et attachementalistes sont d'accord. Ils partagent l'idée que le vécu de l'enfant a d'autant plus d'impart sur son psychisme qu'il est jeune : Les enjeux sont beaucoup plus grand chez le très jeune enfant. La psychanalyse disait tout se joue avant 6 ans : La théorie de l'attachement n'a pas une opinion fondamentalement différente, lorsqu'elle indique que les différents types d'attachement dépendent beaucoup d'un vécu très précoce et que cela joue un rôle important sur la vie d'adulte (même si un ancien insecure peut, adulte, devenir plutôt secure). [...]
[...] Elle montre pour finir le cas des enfants dont l'attachement est de type insecure désorganisé, en expliquant que Jakobson un psychanalyste a expliqué ce type d'attachement (bien que pour lui, ce n'était pas un type d'attachement En guise de conclusion, on peut dire que Fonagy au travers de ce texte, rapproché et quasiment réconcilié psychanalyse et théorie de l'attachement. Pour les rendre totalement compatibles ? Probablement pas : Si les deux théories étaient parfaitement semblables, nous pourrions aisément faire l'économie de l'une des deux, nous aurions en fait une seule théorie. Or, nous avons deux théories complémentaires, avec leurs spécificités mais, et c'est ce que ce texte nous montre, somme toute aussi ses ressemblances et emprunts mutuels. Preuve qu'aucune théorie n'est bonne à jeter dans son intégralité, ni n'est parfaite. [...]
[...] Par Gauthier C. Étudiant à la faculté de Philosophie, Sciences Humaines et Sociales. Université de Picardie Jules Verne. Distribution autorisée pour OODOC. Psychologie de l'enfant. Niveau: 2ème année de psychologie (licence). Sujet: Théorie de l'attachement et psychanalyse. Développement psychique et émotionnel de l'enfant. [...]
[...] Ici, Fonagy établis un parallèle entre psychanalyse et théorie de l'attachement. Entre Erikson et Bowlby par exemple, sur les différents modes d'attachement, où Erikson établit des classifications qui rappellent clairement les catégories (secure, insecure ambivalent etc.) de Bowlby. On nous rappelle également qu'Anna Freud elle-même a parlé d'attachement, presque à son insu mais tout de même. Sander et Bowlby sont également d'accord sur le besoin d'éprouver de l'affection, y compris faute de mieux vis à vis de ses tortionnaires (cas des enfants battus). [...]
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