souffrance, douleur, éducation, parentalité, protection, enfant
Tout au long de la vie, l'être humain est confronté à la souffrance. En effet, que ce soit pour devenir plus fort ou être libre, la souffrance joue un rôle décisif dans nos existences, un rôle dont on peut parfois même se réjouir. Un tel discours incite à développer la question suivante : faut-il protéger nos enfants de toute souffrance ? Pour répondre à cette question, il serait important d'exposer les concepts clés de la question. Par « protéger », nous entendons le fait pour une personne d'assurer la sécurité d'une personne d'un danger physique ou moral. Par « souffrance », nous entendons le fait d'éprouver ou de ressentir un état prolongé de douleur physique ou morale.
[...] La souffrance est un risque de la vie pouvant être causé par autrui, les parents ou l'enfant lui-même, c'est pourquoi les parents doivent veiller à ce que le bien-être de leur enfant soit toujours mis au premier plan et respecté. Certes, je concède que le rôle premier des parents est de protéger leurs enfants. Il est vrai que la protection plus qu'un rôle, il s'agit d'un véritable instinct, partie intégrante de chaque personne devenant parent. Toutefois, leur rôle protecteur ne peut se prévaloir sur l'inévitabilité. En effet, essayer de protéger son enfant de toute souffrance, quelle qu'elle soit, revient à essayer de contrôler toutes les situations ou la douleur elle-même. Or, c'est quasiment impossible. Pourquoi ? [...]
[...] Bien que la vision de l'existence la plus répandue soit celle de vivre en évitant de souffrir, la souffrance est une nécessité. En effet, elle permet d'apprendre et d'avancer. Elle permet d'en apprendre sur nous-mêmes, de nous connaître davantage. Très jeune, l'enfant peut être confronté à la souffrance. Protéger son enfant de toute souffrance peut s'illustrer par le fait de cacher la vérité. Par exemple, un animal de compagnie très aimé meurt soudainement et le parent raconte à son enfant qu'il a rejoint sa famille dans la forêt. [...]
[...] Faut-il protéger nos enfants de toute souffrance ? Tout au long de la vie, l'être humain est confronté à la souffrance. En effet, que ce soit pour devenir plus fort ou être libre, la souffrance joue un rôle décisif dans nos existences, un rôle dont on peut parfois même se réjouir. Un tel discours incite à développer la question suivante : Faut-il protéger nos enfants de toute souffrance ? Pour répondre à cette question, il serait important d'exposer les concepts clés de la question. [...]
[...] En effet, s'il est dit à l'enfant que sa mère est partie en voyage. Ce dernier s'attendra toujours à revoir sa mère arriver à la maison. Alors que s'il est annoncé à l'enfant que sa mère a rejoint le ciel, puisque dans le vocabulaire « enfantin », le ciel représente les anges et donc les morts, la souffrance et la douleur de la perte sera bien présente mais mieux reçues par l'enfant car il comprend « en douceur » que sa mère ne reviendra plus jamais et qu'elle est partie pour de bon. [...]
[...] Cette objectivation serait tout à fait recevable si le rôle premier des parents n'était pas de protéger. Or, qu'il soit inné ou non, discuté ou non, les parents peuvent être dotés de l'instinct maternel et paternel qui les pousse à adopter une attitude protectrice et sécurisante. Une attitude contraire pourrait même être qualifiée de « contre-nature ». En effet, il revient aux parents de protéger leur enfant contre les risques de la vie. Cela va même au-delà de l'instinct maternel ou paternel. [...]
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