<strong>I) Les facteurs endogènes (biologiques)</strong>
A. Développement physique général de l'individu
B. L'embryogenèse
C. Théorie de maturation
D. Discussion sur les facteurs endogènes
<strong>II) Hérédité et milieu</strong>
A. L'hérédité
B. La méthode des jumeaux
<strong>III) Les facteurs exogènes (milieu)</strong>
A. Les périodes sensibles
B. Influence du milieu
[...] Les généticiens ont donné le sens de l'évolution d'un organisme vers son état terminal, au mot maturation. Quand ce terme va être exploité par GESELL, il est défini comme le mécanisme qui règle la croissance. Le développement psychologique, en général, est tributaire du développement physique. Chaque individu parcoure ce développement par des étapes, à son rythme mais avec une succession toujours identique. L'inutilité des apprentissages précoces est un argument favorable pour la maturité. Le point de vue maturationniste n'est pas strict. [...]
[...] On a pu comparer le degré de ressemblance au niveau de l'intelligence, d'enfants ayant la même hérédité, d'enfants ayant 50% d'hérédité (dizygote), d'enfants n'ayant pas les mêmes parents. Dans les mêmes conditions de milieu, le degré de ressemblance est d'autant plus élevé que la proportion d'hérédité commune, est plus élevée. Les facteurs milieu/hérédité interviennent vraisemblablement en interaction, chacun en modifiant l'autre. Cette méthode est critiquable car on mesure un QI avec des tests pas très affinés. De plus, le milieu n'est pas vraiment défini. [...]
[...] Mais aussi, son propre développement est influencé par les stimulations de l'environnement. L'embryogenèse Au dix huitième siècle, il y avait deux écoles de pensées : -La pré-formation : Le développement embryonnaire est le résultat d'une préformation. Le germe aurait contenu en réduction, tous les caractères de l'adulte. -L'épigenèse (du grec naître après) : C'est une construction spontanée au cours de laquelle un tout peu différencié, élabore des structures nouvelles Le développement est conçu, actuellement comme une épigenèse, contrôlé génétiquement. On met l'accent tantôt sur la programmation génétique, tantôt sur les phénomènes de différenciation autonome. [...]
[...] -l'apparition et l'ordre d'apparition doivent être peu sensibles à l'apprentissages. Les nourrissons possèdent les capacités de réactions à la vue d'un visage proche. Ils peuvent reproduire des mimiques, peu après la naissance. La transmission des caractères héréditaires est assurée par les gènes. L'hérédité comporte un code général, dont la structure est commune à toute l'espèce, et les particularités de chaque individu. D'une ressemblance physique, on infère volontiers une ressemblance psychologique. On a tendance à inférer de l'hérédité psychologique. Cette notion fataliste d'hérédité encourage à s'abstenir de tout effort d'éducation. [...]
[...] Les pratiques éducationnelles sont là pour uniformiser le développement. Ex : le milieu pense qu'à un moment donné, l'enfant doit manger seul proprement : le milieu lui en donne alors l'occasion. Les critères pour accomplir certaines taches sont dictés par la culture du milieu, l'âge de l'enfant et sa maturité. On observe des différences dans de nombreux aspects de la vitesse de maturation, qui traduisent parfois une intrication complexe de facteurs environnementaux et génétiques. Ex : moment de la puberté chez les adolescentes. [...]
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