Freud : « Les liens entre les individus d'un groupe s'établissent sous l'impulsion de l'amour qui en constitue la principale force de cohésion ».
Sa définition la plus simple et courante est celle qui décrit la cohésion comme une unité dans le groupe liée à une solidarité, une entente et une entraide préalable entre les membres du groupe.
Le terme « cohésif » définit le degré selon lequel les membres sont unis d'une manière ou de toutes les manières possibles, de sorte que le groupe est une unité. Le fait d'employer à la fois le terme de degré et celui de manière, implique qu'on ne peut pas s'appuyer de manière définitive sur l'un ou l'autre de ces termes, ni sur une manière plus qu'une autre pour définir la cohésion, la cohésion étant une propriété très complexe des groupes. Sur quoi s'appuie-t-on pour la reconnaître et la déterminer ? Y a-t-il des sources, des effets ?
[...] Tous les membres sont semblables. mais aussi chacun d'eux considère que tous sont semblables Chacun peut se substituer à n'importe quel autre et le groupe acquiert une efficacité et une adaptabilité supérieures. De son côté, Schütz, psychologue américain (1958), apporte des clarifications par rapport au travail de Lewin et des approfondissements sur la dynamique des groupes de travail. Il se penche sur les besoins interpersonnels inhérents à la cohésion : En premier, il aborde le besoin d'inclusion qui se fait sentir souvent dans les prises de décision. [...]
[...] Dans les groupes à forte cohésion, les membres considèrent que ce sont les collègues de leur équipe qui exercent sur eux une plus grande influence. Dans les groupes à faible cohésion, les membres du groupe considèrent plutôt que c'est quelqu'un d'extérieur au groupe qui peut les influencer. En ce qui concerne le second facteur socio opératoire entre autres, le rôle du leadership dans la cohésion du groupe, les études menées par Lippit et White entre 1943 et 1958 montrent que l'emploi du je est supérieur dans un groupe autocratique (82 que dans un groupe démocratique (64 et que l'esprit de groupe est moindre dans un groupe autocratique que dans un groupe démocratique (18 Un leader démocratique va donc assurer la cohésion vers un but commun, on pourrait dire qu'il aide le groupe à ne faire qu'un incite chaque membre à être interdépendant et à se substituer à n'importe quel autre membre du groupe et participe ainsi à la cohésion dans le groupe. [...]
[...] - Les facteurs intrinsèques, propres au groupe. Il analyse plus particulièrement les facteurs intrinsèques de la cohésion qui se répartissent en deux grandes catégories : socio affectifs et socio opératoires. Il y a tout d'abord, l'attrait à un but commun (confère Cohérence), la force attractive dépend essentiellement de son adéquation au niveau d'aspiration des membres du jury. L'attrait à l'action collective qui développe le sentiment de la progression vers un but. L'attrait de l'appartenance au groupe : il peut s'exprimer par des éléments tels que la fierté, la sécurité ou encore la puissance Newcomb, Turner et Converse donnent plusieurs facteurs liés à l'attrait de l'appartenance au groupe, tous reliés au terme du partage. [...]
[...] Le fait d'employer à la fois le terme de degré et celui de manière implique qu'on ne peut pas s'appuyer de manière définitive sur l'un ou l'autre de ces termes ni sur une manière plus qu'une autre pour définir la cohésion, la cohésion étant une propriété très complexe des groupes. Sur quoi s'appuie-t-on pour la reconnaître et la déterminer ? Y a-t-il des sources, des effets ? C'est ce que nous étudierons par la suite. Dans un groupe, la cohésion est influencée par des facteurs multiples et complexes. [...]
[...] À partir de ces travaux, c'est développé un courant de pensée qui tendait à considérer comme négatives les structures de récompenses fondées sur la compétition et à chercher à montrer que la formation de groupes coopératifs était plus positive (Aronson et Osherow 1980). Différents éléments montrent donc que les groupes qui ont une cohésion forte sont souvent les plus efficaces (Shaw, 1976). Confirmé par une expérience qui a analysé les effets cohésion dans les équipes de recherche biomédicales travaillant dans les 6 hôpitaux (O'Keefe, Kennaghau et Ruberstein 1978). [...]
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