Métapsychologie, narcissisme, névrosé, psychotique, réalité extérieure, psychoses, détachement de la réalité, notion d'égoïsme, personnalité, perception de la réalité, névroses, Freud, repli narcissique, pathologie, maladies mentales
Le terme « narcissisme » est une référence au mythe grec de Narcisse, un jeune homme d'une beauté exceptionnelle. Un jour, une nymphe nommée Écho tomba éperdument amoureuse de lui. Celui-ci était cependant un personnage égoïste et repoussait continuellement les avances amoureuses. Les Dieux, furieux de ce comportement, le punirent, en le faisant tomber amoureux de sa propre image à chaque fois qu'il se regarderait, le condamnant à ne pouvoir ressentir cette affection que pour lui-même, ainsi qu'à une mort lente par obsession personnelle. Les premiers concepts liés au narcissisme sont expliqués dans les travaux de Freud de 1905 lors de l'élaboration des « Trois essais sur la théorie sexuelle », dans lesquelles il développe sa notion de la sexualité infantile, l'un des ouvrages les plus importants après son écrit « L'interprétation des rêves » de 1900 (Quinodoz, 2004). Les conflits non résolus liés au complexe d'Oedipe peuvent conduire à des névroses, ceux-ci pouvant être refoulés et inconscients. Il y mentionne le narcissisme, sa première mention du terme se rapportant plus fondamentalement afin de « rendre compte du choix d'objet chez les homosexuels » ("Notes à Freud, Pour Introduire Le Narcissisme," 2005). Le terme a été initialement choisi par Näcke lors d'une description clinique pour désigner « le comportement par lequel un individu traite son propre corps de fac?on semblable à celle dont on traite d'ordinaire le corps d'un objet sexuel » en 1899, et mis en avant par Sadger (Duruz, 1985 ; Quinodoz, 2004). C'est cependant en 1914 que Freud a expliqué son propre concept de narcissisme dans son essai majeur « Pour introduire le narcissisme ». Le narcissisme, ou l'amour de soi, est « un stade de développement essentiel dans la progression de l'autoérotisme à l'amour d'objet » selon Sadger, et cette notion, bien qu'approuvée par Freud, va évoluer afin de devenir une notion importante du développement de « moi » (Laval-Hygonenq, 2021).
[...] Le « moi », ayant subi des fixations ou des régressions importantes à ce stade, se préorganise selon le mode psychotique (Dayan, 1985). On y retrouve une angoisse de morcellement et/ou de mort, se manifestant par une sensation d'éclatement interne. La relation d'objet va être fusionnelle et symbiotique avec la mère, cependant elle reste incomplète et ne permet pas la séparation physique et psychique de cette partie d'elle-même. Le déni, l'identification projective, le clivage et le dédoublement du « moi » sont les principaux mécanismes de défense utilisés. [...]
[...] Défense du moi par retrait narcissique. Étude clinique et projective. Bulletin de La Société Française Du Rorschach et Des Méthodes Projectives, 29(1) - 64. https://doi.org/10.3406/clini.1976.1364 Dayan, M. (1985). Les Relations au réel dans la psychose. Presses Universitaires de France. https://doi.org/10.3917/puf.dayan.1985.01 Denis, P. (2022). Chapitre II. Le narcissisme chez Freud. [...]
[...] Il y mentionne le narcissisme, sa première mention du terme se rapportant plus fondamentalement afin de « rendre compte du choix d'objet chez les homosexuels » ("Notes à Freud, Pour Introduire Le Narcissisme," 2005). Le terme a été initialement choisi par Näcke lors d'une description clinique pour désigner « le comportement par lequel un individu traite son propre corps de façon semblable à celle dont on traite d'ordinaire le corps d'un objet sexuel » en 1899, et mis en avant par Sadger (Duruz ; Quinodoz, 2004). C'est cependant en 1914 que Freud a expliqué son propre concept de narcissisme dans son essai majeur « Pour introduire le narcissisme ». [...]
[...] Il représente une sorte de réserve d'informations qui peut être mobilisée lorsque celles-ci sont nécessaires pour le sujet. D'un autre côté, l'inconscient refoulé contient des pensées, des émotions et des souvenirs qui ont été rejetés de la conscience en raison de leur nature conflictuelle ou perturbante pour l'intégrité du sujet. Ce sont ces contenus refoulés qui ont la possibilité d'émerger indirectement, sous forme de symptômes névrotiques ou psychotiques, et qui sont observés cliniquement lors des interventions de Freud. Par ailleurs, Freud met en avant que dans le cas des troubles paranoïdes ou schizophréniques, les patients vont faire l'expérience, dans certains cas, d'entendre une voix qui leur parle. [...]
[...] XII (PUF, pp. 214-215.). Penot, B. (2009). De l'idée freudienne de narcissisme primaire à celle de subjectivation, deux approches complémentaires en psychanalyse. Revue Française de Psychanalyse, Vol. 73(2) - 503. https://doi.org/10.3917/rfp.732.0487 Quinodoz, J.-M. (2004). Lire Freud. Presses Universitaires de France. [...]
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