Dans le cadre du cours de formation humaine de deuxième année, nous avons étudié et présenté l'expérience de Milgram sur la soumission à l‘autorité. Stanley Milgram avait lancé ses expériences car il se demandait comment des millions d'Hommes, notamment appartenant au système nazi, ont pu être à l'origine des atrocités que nous connaissons de la seconde guerre mondiale. En prolongement avec ce thème, ce rapport traitera de la psychologie sociale (étude du comportement humain) en temps de guerre. Nous traiterons tout d'abord de l'expérience de Milgram en la résumant et en l'analysant et nous verrons ensuite les éléments qui influent sur les comportements humains en temps de guerre.
[...] L'individu perd son autonomie, il ne réagira plus de manière volontaire et ne désobéira donc pas. II. Comportements humains en temps de guerre Dans cette partie, nous analyserons les éléments qui expliquent les comportements en temps de guerre. Nous essaierons plus particulièrement de comprendre comment un homme comme vous et moi peut être responsable de souffrances de nombreuses personnes. Cette dernière phrase est assez choquante car il est difficile de s'imaginer responsable de souffrances mais qui peut savoir ce que nous ferions en temps de guerre ? C'est un sujet assez sensible, mais extrêmement intéressant. [...]
[...] Des gens sont prêts à administrer 450V à un inconnu juste pour une expérience, sous la demande d'un expérimentateur, certes très respecté par la société de l'époque, mais imaginons ce que les gens seraient capables de faire en temps de guerre D. Pourquoi une telle obéissance ? A partir de toutes ces observations, nous pourrions nous demander pourquoi une telle obéissance? C'est ce que nous allons essayer de comprendre ici. Une certaine obéissance et un respect de la hiérarchie sont indispensables à la survie d'une espèce. Dès la naissance, l'individu possède une prédisposition à l'obéissance, qui sera ensuite façonnée par la société. Par la suite, il reconnaîtra facilement les personnes auxquelles il doit obéissance. [...]
[...] L'expérience commence. Les chocs donnés s'échelonnent de 15 à 450 volts, progressant par 15 volts. À chaque fois que l'élève se trompe, le choc administré sera plus fort de 15 volts que le précédent. L'élève se plaint de douleurs à 120 volts, à 150 volts, il demande qu'on cesse l'expérience, à 270 volts, il hurle de douleur, à 330 volts il est devenu incapable de parler. Tout au long de l'expérience, le savant utilisera quatre injonctions pour inciter le professeur à continuer: veuillez poursuivre; l'expérience demande que vous poursuiviez; il est absolument essentiel que vous poursuiviez; vous n'avez pas le choix, vous devez poursuivre. [...]
[...] Cette notion est assez liée à la soumission à l'autorité et à l'expérience de Milgram car les gens disent qu'ils n'ont fait qu'obéir aux ordres. Dans les procès pour crime contre l'humanité ou/et crimes de guerre notamment après la seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes se sont justifiées en disant n'ai fait qu'obéir aux ordres”. Le sujet ne se sent pas comme un bourreau mais comme une victime. Un deuxième élément est le fait de pouvoir tuer à distance et la banalisation des gestes. Les soldats peuvent commettre des actes horribles, pourtant par des gestes très banals. [...]
[...] Ils adoptent l'état d'agent. Ils ne se sentent pas responsables des atrocités qu'ils commettent, se sentent comme étant des instruments dépendants de la volonté d'autrui. Ainsi, nous pouvons prendre des exemples concrets, les nazis déclenchant les chambres à gaz ou ceux conduisant les trains dans les camps de concentration commentent des actes inhumains mais ils ne se posent plus réellement la question du bien ou du mal, ils estiment qu'ils n'ont pas à juger de ce qu'ils font, ils n'ont pas à juger leurs comportements. [...]
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