Biographies et bibliographies des auteurs
Hervé Bénony est professeur de psychologie clinique et de psychopathologie ; il est directeur du laboratoire de psychologie clinique et sociale (LPCS) de l'université de Bourgogne.
Il a écrit :
• Le développement de l'enfant et ses psychopathologies, en 1999
• L'entretien clinique, en 2003
• Méthodes, évaluations, et recherche en psychologie clinique, en 2003
• L'examen psychologie et clinique de l'adolescent, en 2003
• Le développement de l'enfant et ses psychopathologies, en 2005
-Khadija Charaoui est elle aussi professeure de psychologie clinique et de psychopathologie, et elle est aussi membre du LPCS à l'université de Bourgogne. Elle a collaboré à l'élaboration de certaines œuvres avec Hervé Bénony, dont Méthodes, évaluations et recherche en psychologie clinique, dont est extrait le texte « Les Psychothérapies ».
-Sigmund Freud est né en 1856 en Moravie. Après avoir fait des études de médecine à l'Université de Vienne, Freud accomplit un stage à Paris, dans le service Dr Charcot, spécialiste des maladies nerveuses. En 1895, il publie, en collaboration avec Joseph Breuer, les Etudes sur l'hystérie, où il affirme la racine sexuelle des névroses. En 1899, il fait paraître L'interprétation des rêves, qui passe inaperçue. Citons, en 1904, la publication de la Psychopathologie de la vie quotidienne et, en l905, celle des Trois essais sur la théorie de la sexualité. Parmi les oeuvres essentielles de Freud, il faut mentionner Totem et Tabou (1913), l'Introduction à la psychanalyse (1917), Au-delà du principe du plaisir (1920), L'avenir d'une illusion ( 1927 ), Malaise dans la civilisation (1929). Il meurt à Londres, le 23 septembre 1939, suite à un cancer de la mâchoire. Freud, père de la psychanalyse, a effectivement exercé la médecine toute sa vie, ce qui donne à ses ouvrages un authentique ton scientifique et expérimental.
[...] Donc, cela montre l'efficacité à peu près équivalente de la psychothérapie brève et la psychanalyse. Cependant, ces résultats ne sont pas à prendre au pied de la lettre, car il semble, selon Huber, en 1993, sur plusieurs analystes avaient modifié leur technique en fonction du type de patient à charge. De plus, les premières études comparatives montrent une efficacité identique pour plusieurs types de thérapies, et une efficacité de la psychothérapie par rapport à l'absence de traitement. D'ailleurs, à ce propos, en 1952 a été publiée une étude sujette à de grandes controverses. [...]
[...] Voyons maintenant les résultats de ces études. Tout d'abord, en ce qui concerne l'efficacité de la psychanalyse, elle a été démontrée surtout pour les patients névrosés (sauf pour les cas les plus difficiles). Ensuite, de nombreuses études comparatives en psychanalyse se sont développées, dont la plus grande portait sur la comparaison entre psychanalyse et psychothérapie psychanalytique. Elle dura d'ailleurs plus de 20 ans. Et avec l'aide d'outils (entretiens, tests, etc. on a remarqué que la plupart des patients s'amélioraient, quel que soit le type de psychothérapie. [...]
[...] Il s'agit de progresser, de changer en évoluant. La psychothérapie se distingue de différentes formes d'interventions psychologiques que l'on peut regrouper en 4 pôles : -Les interventions psychologiques liées à la réintégration sociale et à la prévention, qui visent l'information, le conseil, et l'éducation du patient par des méthodes basées sur l'apprentissage. -Le conseil psychologique, représentant une rencontre ponctuelle avec un sujet qui tente de résoudre un problème spécifique avec l'aide du psychologue. -L'intervention de crise, qui est un travail intense et de courte durée lors des situations d'urgence (meurtres, catastrophes naturelles). [...]
[...] Dans la définition du mot psychothérapie donnée par Porot en 1952, on peut remarquer le terme esprit malade utilisé. Cela renvoie aux médecines traditionnelles où l'esprit était guéri. Les sociétés chamaniques en sont un bon exemple, et plus particulièrement, les chamanes SAORA. Ceux-ci existent depuis de nombreux siècles, et le pouvoir thérapeutique du dialogue était déjà reconnu. Bien évidemment, ce n'était pas un dialogue patient / thérapeute comme aujourd'hui, mais on peut remarquer une forte analogie : le malade Saora parle aux morts par l'intermédiaire d'une spécialiste alors que le patient psychanalysé parle au spécialiste d'autres personnes absentes. [...]
[...] L'un des précurseurs de ces thérapies est Ferenczi (1873-1933). Il a cherché la meilleure manière de venir en aide aux patients, pour cela, il a expérimenté plusieurs situations. Au début, il a préconisé des interventions directives, formulées comme des ordres et des interdits. Mais aux vues des résultats, il a décidé de remplacer les ordres et les interdits par des conseils et des suggestions. Puis plus tard, il a décidé de ne s'intéresser qu'à ce que le patient semble attendre de l'analyste. [...]
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