L'action terroriste se matérialise sous la forme d'attentats ou de prises d'otages, dont les états séquellaires sur les victimes civiles qu'elle affecte font l'objet de nombreuses études en psychologie.
Le terrorisme participe à la notion d'insécurité intégré à notre quotidien. Il est toujours lié à des actes idéologiques mais surtout fait partie d'un vecteur de communication que les médias s'empressent de rendre compte quasi instantanément.
L'attentat est un phénomène de guerre en temps de paix, frappant au hasard des victimes. L'action terroriste use de la violence, et plus encore de la peur qu'elle suscite, pour défendre une cause politique ou sociale.
Une vague d'attentats à l'explosif liés à la situation politique au Proche et Moyen Orient a marqué la France à la fin du XXème siècle.
Depuis le 11 septembre 2001, la face du terrorisme a changé. Aucune frontière, qu'elle soit naturelle ou matérielle ne suffit à se protéger. Le continent américain a dû faire la cruelle expérience des attentats de masse.
De nombreux chercheurs se sont investis dans l'étude des mécanismes générateurs de traumatismes psychologiques, avec le but de déterminer des thérapies adaptées aux sujets en souffrance.
Dès lors, il semble pertinent de se poser une question devenue centrale en matière de trauma : pourquoi des individus soumis au même événement potentiellement traumatique développent des troubles et d'autres non ?
Je suis attaché à développer cette question face au traumatisme de l'attentat, car mettre en œuvre des mesures anti-terroriste fait partie de mon quotidien professionnel.
Je reste persuadé que l'une des solutions à l'acte terroriste passe par d'autres biais que ceux actuellement employés.
La sur médiatisation et le sentiment d'effroi de l'opinion publique amène les mesures de sécurité que nous connaissons.
La philosophie même du terrorisme puise ses forces dans l'intérêt et l'impact que ces événements ont sur nous.
Sans être démagogue, il semble que d'autres fléaux menaçant l'humanité sont moins considérés.
Les nombreuses avancées théoriques et clinique dans le domaine du psychotraumatisme ont mises en avant des stratégies d'adaptation qui pourraient être une inoculation psychologique pour mieux résister à l'impact inévitable d'un attentat et recouvrir plus rapidement une vie normale.
Ce serait sans doute une action dissuasive face au terrorisme et stopperai la surenchère technologique et juridique visant à rattraper l'éternel retard entre les méthodes et moyens et les actes illicites.
[...] Chaque individualité a une façon bien à elle de composer avec le traumatisme en fonction de sa personnalité, de son histoire, de son inscription sociofamiliale, etc. Les difficultés auxquelles elle va se heurter dans son propre espace mental comme dans la réalité extérieure ne peuvent ressembler que très superficiellement à celles de quelqu'un d'autre. Le traumatisme psychique ou trauma Le trauma est un événement subi par un sujet qui en ressent une très vive atteinte affective et émotionnelle, mettant en jeu son équilibre psychologique et entraînant souvent une décompensation de type psychotique ou névrotique ou diverses somatisations. La névrose traumatique avait servi à S. [...]
[...] Un outil d'évaluation des stratégies d'adaptation 12 c. Les questionnaires 13 d. Les résultats CONCLUSION Bibliographie Résumé 17 Introduction L'action terroriste se matérialise sous la forme d'attentats ou de prises d'otages, dont les états séquellaires sur les victimes civiles qu'elle affecte font l'objet de nombreuses études en psychologie. Le terrorisme participe à la notion d'insécurité intégrée à notre quotidien. Il est toujours lié à des actes idéologiques, mais surtout fait partie d'un vecteur de communication que les médias s'empressent de rendre compte quasi instantanément. [...]
[...] Le concept d'État de Stress Post-Traumatique selon le D.S.M. Le trouble de stress post-traumatique (aussi désigné syndrome de stress post-traumatique, SSPT, ou état de stress post-traumatique, ESPT) est une réaction psychologique consécutive à une situation durant laquelle l'intégrité physique et/ou psychologique du patient et/ou de son entourage a été menacée et/ou effectivement atteinte (accident grave, mort violente, viol, agression, maladie grave, guerre, attentat . L'ESPT a d'abord été référencé par le D.S.M. III R (1987) puis repris par le D.S.M. [...]
[...] L'auto-accusation apparaît comme facteur de risque majeur pour les victimes d'attentat. La victime rescapée s'accuse de s'être trouvée au mauvais endroit au mauvais moment ou s'accuse d'être sortie indemne à la différence des morts ou des grands blessés. (DUCHET C., 2000) ainsi que la croyance en un contrôle externe, de sa vie et de son devenir, augmenterait le risque de développer des troubles post-traumatiques. (DUCHET C., 2000) Au plan de l'histoire individuelle : Plus le sujet a fait l'expérience d'événements qu'il considère comme traumatiques au long de sa vie, plus le risque de développer des troubles psychotraumatiques après l'attentat est augmenté. [...]
[...] L'âge est inversement corrélé à la survenue de l'ESPT (JEHEL L., 2001) (DAB W., 1991). Les sujets les plus jeunes sembleraient plus exposés que leurs ainés. Breslau et al. (1998), présentent les 16-20 ans comme une classe d'âge à risques, durant laquelle les confrontations aux différents types d'événements augmentent brusquement pour redescendre ensuite, à l'exception de la mort subite d'un être cher qui reste relativement stable. La société dans laquelle nous vivons nous expose de plus en plus tôt à des événements traumatiques. [...]
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