La première publication scientifique sur le sujet de stress date de 1936, elle fut décrite par Hans Selye un médecin canadien d'origine hongroise. Le stress, syndrome général d'adaptation, désignait à l'origine la réponse ou la réaction non spécifique de défense se déroulant à l'intérieur de l'organisme. Puis la signification du terme s'élargit pour englober « l'agent responsable de cette réaction » (1991, p.291)
A l'origine, ce concept proposait une explication causale de la maladie fondée sur les grands principes de la physiologie définis par Cannon et Claude Bernard. La maladie était conçue comme la résultante de la rupture de l'état d'équilibre homéostatique et la mise en échec des mécanismes de régulation devant une demande de l'environnement excédant les capacités d'adaptation de l'organisme. L'issue de ce processus était annoncée par un certain nombre d'étapes, la réaction d'alarme ou signal de danger, suivie d'un syndrome général d'adaptation, tentative de l'organisme pour rétablir l'équilibre initial, résistance, puis stade d'épuisement et éventuellement mort.
[...] Ergonomie et Stress 1. Historique La première publication scientifique sur le sujet de stress date de 1936, elle fut décrite par Hans Selye un médecin canadien d'origine hongroise. Le stress, syndrome général d'adaptation, désignait à l'origine la réponse ou la réaction non spécifique de défense se déroulant à l'intérieur de l'organisme. Puis la signification du terme s'élargit pour englober l'agent responsable de cette réaction (1991, p.291)[1] A l'origine, ce concept proposait une explication causale de la maladie fondée sur les grands principes de la physiologie définis par Cannon et Claude Bernard. [...]
[...] Le mot stress est bien plus ancien. Son origine étymologique reste obscure : il pouvait venir soit du mot anglais distress soit du mot français estress qui signifie étroitesse ou striction, oppression Le stress : agent ou processus physique, chimique ou émotionnel qui s'exerce sur l'organisme et provoque une agression ou une tension pouvant devenir pathologique. Le stress, en fait, une réponse de l'organisme à une agression, caractérisée par un ensemble de symptômes et de comportements: anxiété, tension nerveuse, fatigue, agressivité, hypertension artérielle, tendance à la somatisation, etc Schéma du processus psychophysiologique Nous remarquons des variations des fonctions biologiques, physiologiques et hormonales induisant des perturbations des réponses aux stimuli externes et nuisibles à l'organisme. [...]
[...] - Les indices de performance : citons la quantité et la qualité des réponses données par l'opérateur, le nombre des erreurs et des omissions dans diverses situations où le nombre et la difficulté des informations à détecter et des décisions à prendre varient.[6] 6. Psychopathologie du travail psychique et Burn out Damien Léger (1999), cite dans son ouvrage de médecine de travail, que le Burn out est défini par Freudenberg (1974), comme le fait d'être consumé, d'être brûlé par le travail et le stress quotidien. Le syndrome de Burn out touche des sujets ne présentant pas de pathologie psychiatrique. Il se caractérise principalement comme un état d'épuisement physique et émotionnel. [...]
[...] Paris, Masson p.256. Ibid.opus, cité, p.256. Ibid.opus, cité, p.256. Raix. A. Le Burn out. Paris, Archives des maladies professionnelles, 1991,p.156. Ibid.opus, cité, p.157. Agression Hypothalamus Hypophyse Les surrénales Corticosurrénales Médullosurrénales - Élévation contractibilité cardiaque ; - Élévation du rythme respiratoire ; - Vasoconstriction ; - Hypertonie musculaire ( agitation + irritabilité angoisse + nervosité - Élévation de la Glycémie ; - Élévation de la LDL et de la HDL ; - Élévation de Secrétions gastriques ; - Hyperactivités plaquettaire ; - Diminution de l'immunité . [...]
[...] Selon A. Raix le profil psychologique du candidat au Burn out est, souvent, dynamique, entier, compétent, énergique, mais perfectionniste et insatisfait, s'acharnant vers un but jamais atteint. Sur le plan clinique, il existe d'abord une phase latente pendant laquelle le sujet néglige ses symptômes; puis à la suite d'un fait précis, parfois minime, souvent considéré comme facteur déclenchant le sujet présente une symptomatologie de type dépressive avec une fatigue chronique, un ralentissement et une diminution de ses capacités, une perte douloureuse de l'estime de soi, des troubles du caractère, une irritabilité et une hypersensibilité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture