C'est à partir de l'analyse de patients adolescents et adultes et de ses propres rêves qu'il va accéder à la compréhension du fonctionnement psychique. C'est aussi à partir de ses travaux qu'il va ouvrir une nouvelle compréhension du fonctionnement de l'enfant. En 1895, il publie avec Joseph Breuer un texte traitant du rôle pathogène du traumatisme infantile, d'origine sexuel, comme sa source de l'hystérie. Il réalise lors des entretiens que ses patients racontent de façon récurrente des scènes de séduction infantile. Il pense d'abord que cette scène de séduction a réellement eu lieu, créant un traumatisme réel (attouchements par un adulte ayant un certain pouvoir sur l'enfant).
[...] L'idée est que c'est à partir de l'observation des interactions qu'on peut comprendre ce qui se joue à l'intérieur du psychisme de l'enfant. Inversement, les tenants de la perspective psychanalytique considèrent qu'on atteint les sources de l'activité psychique de l'inconscient par l'analyse du jeu et des dessins. Ils critiquent l'observation directe, car selon eux, les utilisateurs de cette technique extrapoleraient l'observation d'un comportement avec ce qui se passe dans la tête. Cette méthode intervient durant la période préverbale afin de comprendre l'activité psychique du nourrisson. [...]
[...] Selon Freud, le développement normal de la sexualité chez l'homme aboutit à l'investissement d'un objet d'amour permettant à terme la reproduction. Le petit Hans L'enfant pour lequel Freud s'intéresse est un enfant reconstruit c'est l'enfant qui se dégage du travail psychique de l'adulte. Freud avait demandé aux couples de son cercle du mercredi de lui faire part de leurs observations sur leurs enfants pour affirmer ou confirmer ses théories. Parmi ces couples, un enfant de 4 ans nommé Hans présentait des symptômes phobiques envers les chevaux au point de ne plus pouvoir sortir. [...]
[...] Cela va donner un courant qui va déboucher sur la psychologie du Moi et qui constitue une sorte de déviation, de psychologisation de la psychanalyse, car cela donne au Moi une place prépondérante et masque un peu le Ca, c'est-à-dire l'inconscient, tant étudié en psychanalyse. Le Moi est à la fois soumis aux pressions du Ca et du Surmoi. Il est pris entre 2 feux, une partie inconsciente (issue du ça) et une partie plus consciente issue du Surmoi. Le Moi n'est pas une sorte de partie totalement consciente. La psychologie du Moi tend à gommer cette double intrication et en fait une sorte d'entité indépendante. [...]
[...] Puis, l'enfant doit sortir de cette entité et construire son identité séparée. Or, certains enfants ne sortent pas de cette phase symbiotique et s'installent dans une psychose précoce. Sa conception a entraîné des changements majeurs et a également été reprise par Peter Bloss. Il a transposé cette notion sur la phase de l'adolescence. Selon lui, l'adolescent éprouve le besoin de se détacher de ses parents (2d processus de séparation-individuation). René Spitz est né à Vienne et a fait des études de médecine à Budapest. [...]
[...] Le petit Hans a une identification féminine qui n'entre pas dans l'analyse à ce moment-là. Il veut en effet avoir des enfants. Bien que son père lui dise que c'est impossible. Il croit que les pères ont des fils et les mères des filles Le jeu de la bobine Freud a observé son petit fils dont le père était à la guerre et la mère seule et souvent absente. Il s'aperçut que cet enfant avait organisé un jeu : il lançait de manière répétitive une bobine en disant loin et la ramenait en disant ici Freud interprète cette activité de jeu comme le maniement symbolique de la présence et l'absence de la mère. [...]
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